rééducation de l’écriture

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INSCRIPTIONS AU COURS DE RÉÉDUCATION GRAPHIQUE SESSION 2024

LES INSCRIPTIONS AU COURS DE RÉÉDUCATION GRAPHIQUE SESSION 2024 ET AU COURS D’ENSEIGNEMENT DU GESTE D’ECRITURE SONT OUVERTES

Ils débuteront le lundi 8 juillet par une journée de conférences

  1. Le geste d’écriture en maternelle – La prise en compte de l’enfant
  2. Le geste d’écriture en élémentaire – Le regard de l’enfant sur les attentes

Le 2e jour , mardi 9, sera une journée d’approfondissement de l’enseignement des conférences

Le 3e jour, mercredi 10, sera une journée d’ateliers de mise en application thématique

La formation à la rééducation d’écriture se poursuivra les 2 jours suivants puis au mois d’octobre.

Pour consulter le déroulement de ces formations et suivre les liens d’accès aux demandes de renseignements complémentaires , voyez ici https://legestedecriture.fr/rubrique/formation-a-la-reeducation ou sur YouTube https://www.youtube.com/watch?v=gIYInWL2wRA

 

LE COURS DUMONT EN QUELQUES MOTS

Le Cours Dumont existe depuis 1988. Le cours de rééducation graphique Danièle Dumont a largement passé le cap des 25 années d’existence. Les premières rééducatrices ont pris leur retraite depuis longtemps. Elles étaient installées à Dijon, à Longvic, à Marseille, à Aix-en-Provence, à Marc en Baroeul, en Belgique…

Le cours s’adresse aux professionnels de la rééducation (ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, kinésithérapeutes, posturologues) et aux enseignants concernés par la question et qui ressentent le besoin de s’appuyer sur une réflexion en profondeur pour comprendre la problématique de l’écriture qu’ils ont à enseigner ou à rectifier.

S’appuyant sur plus de 30 ans de réflexion et de recherche empirique puis universitaire, ces cours donnent aux enseignants les connaissances et compétences nécessaires pour donner à chaque enfant accès à une écriture de qualité et qui fait sens au fil de l’écrit. En ce qui concerne la rééducation de l’écriture les cours permettent aux professionnels de donner à l’enfant ou à l’adulte qui les consulte (sauf cas pathologiques graves) les moyens d’écrire de sa main de façon présentable et fonctionnelle. Véritable cours de graphodidactique, il leur permet d’aller au cœur de la problématique de l’écriture pour comprendre son fonctionnement afin de tenter de remédier à son dysfonctionnement.

Sa créatrice et formatrice

Danièle Dumont, docteur en sciences du langage (Université René Descartes Paris 5), expert en écriture et documents (DU de la faculté de médecine de Brest), élaboratrice du concept de geste d’écriture et de la double méthode d’enseignement et de rééducation de l’écriture qui porte son nom (Méthode Dumont). Le geste d’écriture, ouvrage de référence publié en 1999, a vu paraître sa 4ème édition en 2022.

À côté du cours lui-même de nombreuses conférences pédagogiques l’ont transportée dès 1993 de Bourgogne à Amiens, à Marseille, à Brest, à Lyon… en Italie, en Belgique, au Maroc, en Tunisie, au Mexique etc… https://legestedecriture.fr/rubrique/quelques-conferences-en-photo/

Son enseignement s’est diffusé jusqu’en Hongrie ou encore au Québec où son enseignement est à la base de certaines publications et enseignements.

Pour toute information quelle qu’elle soit adressez-vous exclusivement par mail à daniele.dumont@orange.fr N’envoyez jamais de lettre simple ni recommandée.

Par |2024-06-02T00:01:46+02:0027 décembre 2020|1 Commentaire

Les parents doivent-ils assister aux séances de rééducation ?

Lorsqu’on porte sur la question une réflexion superficielle et/ou de néophyte, il est tentant de penser que la présence des parents au côté de leur enfant pendant les séances de rééducation est une bonne chose. Voilà bien là une démarche démagogique propre à faire plaisir aux parents, à gratifier leur egomais dans la majorité des cas, à être préjudiciable à l’enfant.

C’est bien, en effet, parce que la rééducation de l’écriture ne saurait se satisfaire d’amateurisme et de simplisme, que les séances de rééducation se font en tête à tête, en dehors de la présence des parents.

* La relation duelle rassérène l’enfant qui pourrait se sentir jugé par le regard des parents. Bien qu’il parte généralement d’un bon sentiment, ce regard ponctue trop souvent chaque réussite d’un “tu vois quand tu veux”, sous-entendu que je serais tentée de qualifier de “mortel”. Comment progresser quand on a le sentiment que l’accompagnateur pense qu’on fait exprès de ne pas réussir ?

* En outre, la présence d’un parent décentre l’attention. La relation n’est plus duelle mais tripartite : même s’il reste silencieux, le parent intervient par son regard porté sur l’action de l’enfant, par des échanges de regards avec le rééducateur, par des échanges de regards avec l’enfant, par le rythme de sa respiration avec des soupirs, discrets ou non, au rythme de sa satisfaction ou de sa déconvenue.

* Cette relation tripartite empêche l’enfant d’accéder vraiment aux références, aux repères nouveaux que lui offre le contexte de la rééducation. C’est pourtant grâce à des repères non parentaux que l’enfant peut continuer à se construire. Ceux-ci sont d’autant plus profitables qu’ils touchent à l’un des fondements de l’enseignement et au langage écrit indispensable dans nos civilisations, même avec l’omniprésence du numérique.

* La présence d’un parent le rend acteur direct de la mise au point de la rééducation dont il ignore tout des fondements et du fonctionnement : il risquera d’interférer avec des questions, certes légitimes, mais susceptibles de perturber le bon fonctionnement de la séance par exemple en amenant à verbaliser une action qui, pour être d’une efficacité optimum, devrait rester dans le registre du procédural c’est à dire de l’action.

– Faire participer le parent aux séances de rééducation, c’est nier en partie l’enfant en tant que sujet et l’amener à une fonction d’objet face à “des grands” dont l’entente ou les contradictions valident cette position d’objet.

– Faire participer le parent aux séances de rééducation, c’est ignorer l’existence d’une communication non verbale et le poids psychologique dont elle peut peser.

– Faire participer le parent aux séances de rééducation, c’est ignorer le mode de construction de la personnalité et le rôle de la diversité raisonnée des repères.

– Faire participer le parent aux séances de rééducation, c’est faire fi de la nécessité de comprendre le geste d’écriture et son fonctionnement et transformer une pratique raisonnée, car adaptée à chaque cas, en l’application de recettes dont l’exposé viserait surtout à gratifier l’égo du rééducateur et transformerait la séance en une démarche démagogique.

En conséquence, sauf exception, pour le rééducateur qui applique avec professionnalisme la méthode Danièle Dumont, ce n’est qu’une fois que seront bien établis les exercices à faire entre les séances que le ou les parents accompagnateurs prendra/prendront connaissance des exercices à faire. A ce moment-là, l’enfant montrera ce qu’il sait faire ; les parents mesureront alors la différence entre les résultats avant la séance et les résultats en fin de séance et seront enclins à féliciter l’enfant. Combien de fois ai-je entendu la réflexion émerveillée “c’est toi qui a fait ça mon chéri !?” suivie d’un énorme bisou en récompense. En acceptant le parent à la séance, on prive aussi enfant et parent de cet instant de bonheur décisif car incitatif à poursuivre les efforts.

A la fin de la séance, guidés par l’enfant – qui s’en fera une fierté – les parents pourront essayer eux-mêmes les exercices à faire au quotidien et échanger avec le rééducateur pour comprendre afin d’accompagner au mieux l’enfant dans la réalisation de ces exercices à faire à la maison entre les séances. L’enfant n’aura pas subi le stress du regard parental au cours de ses essais et tâtonnements. Si la mise au point a été délicate, le parent n’aura pas eu l’inquiétude de se dire “il ne va pas y arriver”. Parent et enfant y gagneront en sérénité. La rééducation y gagnera en efficacité.

Bien sûr, il est des cas où, au contraire, la présence d’un parent est souhaitable. Le professionnel compétent sait les repérer, et, loin d’être dans une démarche démagogique, c’est un raisonnement professionnel étayé qui dans certains cas, mais dans certains cas seulement, le conduit à adopter cette pratique.

Pour des exemples de rééducation graphique, c’est ici. Pour des informations sur la formation c’est ici, pour les préinscriptions à la session 2018/2019, c’est là.  Et pour trouver un rééducateur / une rééducatrice méthode Dumont, c’est ici.

Par |2020-03-23T11:01:46+01:001 février 2016|2 Commentaires

Des exemples de rééducation

La rééducation de l’écriture demande une observation attentive des anomalies de l’écriture afin d’en cerner l’origine.

Pour une rééducation de l’écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d’exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d’heure.  En peu de mois de rééducation graphique, les résultats sont au rendez-vous. Ce fut le cas pour Victor, enfant dysgraphique qui, aux dires de l’équipe médicoscolaire, était condamné à ne jamais pouvoir écrire :

Victor ne pourra jamais écrire !

et pour d’autres ,  et d’autres encore

La rééducation de l’écriture améliore l’écriture, c’est son but. En même temps, en renvoyant au scripteur* une image positive par l’aspect de son écriture, par le constat de ses possibilités,  en lui donnant un geste graphique délié par lequel il peut s’exprimer sans contrainte physiologique,  elle restaure la confiance en soi.

* Le scripteur est celui qui écrit.

Elle concerne tout type de difficultés d’écriture.

Par |2019-02-22T16:27:55+01:001 février 2016|13 Commentaires

Forme, geste et rééducation.

La rééducation de l’écriture (ou rééducation graphique) est une technique qui permet de restaurer une écriture défectueuse ou d’y remédier . Il est tentant de croire qu’il suffit de faire des lignes de lettres ou des lignes de graphismes pour améliorer son écriture. Il est tentant aussi, surtout si on n’a qu’une idée approximative du fonctionnement de l’écriture, de confondre forme et geste et de penser que faire repasser avec application sur des tracés équivaut à faire acquérir un geste adapté. Dire que l’écriture est le produit d’un geste réfère au geste d’écriture dans son ensemble réalisé avec fluidité et non à une addition de gestes autonomes, surtout si ces “gestes” s’enlisent dans la forme et ne sont plus que “le dessin d’une forme”.  On peut penser que c’est la confusion entre geste et forme qui a conduit à faire faire aux enfants certains des exercices inadaptés que nous avons vus au cours d’une émission à laquelle j’ai eu le plaisir d’être conviée dernièrement sur France 3 Nord Pas-de-Calais. J’en citerai deux :

– Le premier est une série de petites et grandes boucles en alternance. On y voit plusieurs tracés de l’enfant qui suivent laborieusement un modèle disproportionné (les grandes boucles sont trop grandes par rapport aux petites) et on voit l’enfant, debout, suivre ce modèle au ralenti avec son doigt. Qu’il s’agisse d’un travail sur les formes ou sur le geste, des tracés au ralenti sont inefficace à encoder le geste graphique et il vaudrait mieux éviter les disproportions.

– Le second est une série de ponts. Si on peut saluer l’application de l’enfant et sa belle réussite dans la réalisation de cet exercice car les tracés sont homogènes et le geste relativement vif, on peut, en revanche, déplorer les effets induits d’un tel exercice. En apprenant ainsi à terminer les ponts  droits sur la ligne, l’enfant aura ensuite du mal à tourner d’un geste fluide pour passer d’une lettre à pont (n, m, h, p) à la lettre qui suit.

C’est dire que la rééducation de l’écriture ne s’improvise pas  (son enseignement non plus d’ailleurs et, on le comprend alors, il serait bien dommage de compliquer encore plus la tâche des enfants en leur imposant l’écriture script avant la cursive).

Les cahiers de rééducation graphique pour l’école élémentaire et pour le collège peuvent aider les enfants dont les difficultés d’écriture sont peu importantes. Pour les autres, ils seront un bon appoint pour consolider une rééducation graphique menée sous le contrôle d’un-e professionnel-le compétent-e.

Pour aller plus loin dans la réflexion sur l’intérêt de l’écriture manuscrite, donc de son apprentissage : trois questions majeures-au sujet de l’écriture manuscrite.

ou encore : nécessité et intimité de l’écriture manuscrite.

et pour visualiser le processus de formation des lettres :

la forme et le geste.

Par |2019-02-22T14:45:35+01:001 septembre 2015|3 Commentaires

Les formations du Cours Danièle Dumont

Sous quelles formes se font mes interventions?

  • sous forme de conférences pédagogiques pour les enseignants organisées par les circonscriptions comme à Baume de Venise

    Beaumes de Venise – 14 novembre 2018

  • ou encore comme à Pollestre , près de Perpignan, où plus de 600 personnes s’étaient déplacées , plus de 300 enseignants de maternelle le matin, plus de 300 enseignants d’élémentaire l’après-midi. 
  • ou pour leurs formateurs (inspecteurs, conseillers pédagogiques comme à Chalons en Champagne) et bientôt à Saint-Denis de la Réunion.

J’interviens aussi

  •  sur des forums, des blogs, des pages Face-Book et bien sûr en réponse à vos questions sur le site.

Les cours de rééducation graphique

 

 

Par |2019-02-22T14:41:16+01:0023 août 2015|2 Commentaires

Ecrire à la maison / Ecrire à l’école maternelle

Lorsqu’on est parent, il est tentant de commencer à apprendre à écrire à son enfant avant-même qu’il aille à l’école. Est-ce une bonne chose ? Faut-il au contraire l’éviter ? Mais aussi, du point de vue de l’enseignant, vaut-il mieux alors tout reprendre ? Doit-on tenir compte des acquis ? Si oui, comment le faire ?

Je reçois une demande inquiète d’une enseignante qui me dit :

j’ai eu l’occasion de lire et de travailler avec votre méthode que j’ai vivement recommandée autour de moi.
Il y a 4 ans j’ai été en charge de l’écriture dans une classe de GS. J’ai lu votre ouvrage et expliqué en gros aux parents d’élèves que l’écriture en cursive s’apprenait à l’école et que je préférais que les enfants n’apprennent pas à écrire à la maison. Je l’ai spécifié aussi aux enfants en début d’année. Et puis nous avons démarré le travail sur l’horizontalité, la tenue de la ligne, les espacements, les capitales et en février il me semble nous avons commencé à écrire les petits mots du cahier bleu je crois (le, elle, celle …)
Ai-je commis une erreur en demandant de ne pas écrire à la maison même si certains enfants notamment une en particulier écrivaient déjà? Ai-je commis une erreur en reprenant la méthode au début et donc en commençant l’écriture en attaché “tard” dans la GS?
Merci de lire ce message et d’avance merci pour votre réponse.
Merci pour votre partage également et votre disponibilité.

Voici donc ma réponse :

Le problème essentiel de l’écriture à la maison est que les parents y voient surtout le respect du dessin des lettres. Sauf exception, ils oublient donc tout ce qui fait les fondements d’une écriture réussie : tenue de ligne, verticalité des axes, régularité des espaces, homogénéité des formes, préparation à la tenue du crayon, préparation à l’écriture des premières lettres, pour passer directement à l’écriture elle-même.

Si tel est le cas soit l’enfant gère mal l’ensemble des contingences spatiales de l’écriture ( il tient mal sa ligne, les lettres sont mal positionnées, mal proportionnées…), soit il concentre toute son attention et toutes ses forces pour suivre le trajet de la lettre, ce qui n’est pas la bonne façon d’aborder l’écriture.

Lorsque l’écriture est véritablement réussie, la production de la trace graphique ne demande aucun effort ; l’enfant peut alors se consacrer à la réflexion sur le contenu de l’écrit. C’est l’objectif en fin de GS ; c’est de toute évidence l’objectif que vous vous êtes fixé.

Pour cela, il vous fallait donc passer par la mise en place de la tenue de ligne, de la régularité des espaces etc. et vous l’avez fait.  Les capitales ne sont pas indispensables mais elles offrent une solution d’attente tant que l’enfant n’écrit pas en cursive. Vous ne dites rien de la mise en place de la forme de base de 1ère unité de mouvement (la boucle) ni de la tenue du crayon, mais je suppose que vous vous y êtes consacrée également. Donc il me semble que vous n’avez pas de raison d’être inquiète. Mais on s’inquiète toujours, n’est-ce pas, lorsqu’on a cette belle et lourde charge d’enseigner…

Une précision en ce qui concerne les lettres : l’habitude a consacré l’expression ”écriture en attaché”. C’est une grossière erreur qui empêche certains enfants de comprendre que l’écriture est un continuum : on s’arrête entre les mots pour qu’ils soient séparés pas entre les lettres pour les attacher. Forts de l’idée qu’ils écrivent “en attaché” beaucoup d’enfants tracent une lettre, s’arrêtent puis tracent la suivante, parfois même avec un petit trait de liaison.  Dire écriture cursive plutôt qu’écriture en attaché n’est pas une pédanterie, c’est une expression qui rend compte du fait que l’écriture court sur le papier.

Consciente que la formation des lettres n’est pas une évidence, consciente qu’il est bien légitime que les parents veuillent faire le maximum pour leurs enfants, je sors ces temps-ci deux nouveaux produits chez Hatier :

– un quadruple poster : abécédaire, réglettes individuelles, chiffres, processus de formation des lettres.

– un cahier dans la collection Les cahiers d’écriture – Différenciation et transversalité :  Le cirque.

Le premier est destiné à être affiché en classe. (Mais pourquoi pas aussi l’avoir à la maison ?)

Le deuxième est destiné à la classe mais aussi à la maison pour le cas où des parents voudraient préparer leur enfant à l’apprentissage de l’écriture.  Les enfants peuvent en effet y faire des productions différentes selon les besoins du moment. Il est conçu pour réconcilier les envies des parents et les exigences légitimes de l’école.

J’espère avoir répondu à votre question et avoir levé vos inquiétudes.

Par |2019-02-21T22:55:36+01:004 juin 2015|1 Commentaire

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