Intérêt d’un passage anticipé au CP
Une maman m’écrit : Suite à la lecture de votre ouvrage “le geste d’écriture”, je me permets de vous contacter car l’enseignante de ma fille en classe de MS, nous propose un passage anticipé en CP. Je me (suite…)
Une maman m’écrit : Suite à la lecture de votre ouvrage “le geste d’écriture”, je me permets de vous contacter car l’enseignante de ma fille en classe de MS, nous propose un passage anticipé en CP. Je me (suite…)
Voilà déjà commencée la dernière semaine d’école de l’année 2018. En cette période de l’année, c’est le rush pour tout boucler. L’école n’y échappe pas. On s’affaire pour que tout soit prêt pour Noël. (suite…)
J’ai partagé ceci sur FaceBook et j’y ai fait le commentaire suivant : “Je suis parfaitement d’accord ! Mesdames ne faites pas ça !
Comme vous me connaissez un peu vous avez dû voir le clin d’œil.
Quel rapport avec la méthode Dumont ? Eh bien, oui, il y en a un. Mais je vous le dirai après vous avoir lu-e-s.”
Alors je vous ai lu-e-s. Les réponses ont été variées et toutes intéressantes. Il est temps que je donne ma réponse.
Pour celles qui en auraient besoin voici un lien vers une petite piqure de rappel et un autre vers une présentation de la nouvelle édition.
Comme vous le savez, le geste d’écriture est un concept que j’ai créé il y a déjà de nombreuses années. Il va du moment où l’on s’apprête à prendre la crayon jusqu’à celui où l’on écrit en produisant du sens.
Il inclut donc la réflexion. Le chapitre 9 du Geste d’écriture est consacré au sens. Vous y avez lu ou vous y lirez : pour que l’écrit fasse sens pour lui, l’enfant doit être amené à réfléchir avant d’écrire.
RÉFLÉCHIR est le maître mot de ma méthode. Pour qu’il y ait réellement écriture, il faut qu’il y ait préalablement réflexion. Réfléchir avant d’écrire. Réfléchir ne signifie pas chercher quelle est la bonne réponse à la question mais, au contraire, se poser la question “quelle est la question ?” , aller jusqu’au bout de sa réflexion pour pouvoir avancer une réponse motivée.
Lorsque j’ai commencé à lire le texte en question après avoir vu l’image, je commençais à bouillir un peu car je trouvais la réaction extrêmement exagérée. Et puis j’ai lu jusqu’à la fin et là j’ai été d’accord, comme tout le monde : on ne pose pas ses tongs sur la table du restaurant ! Ensuite j’ai lu les commentaires beaucoup portaient sur l’allaitement. Or, de quoi parle le commentaire de présentation : des tongs, rien que des tongs.
Je remercie vivement celles et ceux qui se sont prêtés sur Facebook à mon petit jeu de devinettes. Il a été un petit peu biaisé car quelqu’un a très vite parlé des tongs, du coup les réactions épidermiques qui m’auraient amusées (ce n’est pas méchant) n’ont pas fusé.
Le point commun avec la méthode Dumont est qu’il faut toujours aller au bout de la réflexion avant d’écrire/ avant de réagir (par écrit en tout cas) et j’en profite pour ajouter toujours aller jusqu’au bout de sa réflexion pour valoriser les projets en transversalité. Cf la réponse faite ce jour à une enseignante tout en bas de page ici .
Je voulais profiter de ce billet – car c’est plus un billet qu’un véritable article – pour attirer aussi votre attention sur une pétition qui circule sur la toile. J’en ai pris connaissance dans les pages d’un groupe FaceBook dédié aux enseignants. Elle était présentée par une enseignante, pour moi donc par quelqu’un qui est censé savoir de quoi il parle lorsqu’il parle d’un livre de lecture. Cette pétition visait à faire interdire la diffusion de Bulle, livre de lecture pour CP. Image à l’appui elle interpellait le lecteur : Partagez moi cette horreur que cela circule et remonte le plus haut possible ! Les images et les textes sont présentées de telle façon que, à moins d’aimer le style Gore, on a du mal à rester indifférent. Comme beaucoup je suis tombée dans le panneau. Comme beaucoup je n’ai pas pu ajouter de commentaire de protestation sur la pétition car les commentaires ont été désactivés. Si au lieu de me fier aux réactions de l’enseignante qui la présentait j’avais analysé plus finement la pétition je ne me serais sans doute (peut-être car le montage est fait de façon très astucieuse) pas laissé prendre par ce montage.
Donc approfondissons encore et toujours notre réflexion !
Des photos de quelques unes des quelque 550 conférences pédagogiques que j’ai eu l’honneur et le plaisir de faire
Mes conférences et formations sont généralement annoncées sur ce site et sur le site des rééducateurs et formateurs à l’enseignement de l’écriture méthode Dumont. Les dispositions sanitaires en ont perturbé le planning de mi-mars au 20 janvier.
C’était ce 24 novembre à Nancy. L’Atelier Canopé y avait convié les enseignants de maternelle de cinq circonscriptions. Exceptionnellement j’ai fait une synthèse de cette conférence. Retrouvez-la ici.
Les conférences pédagogiques sont, comme toujours, organisées par la circonscription et les délégués pédagogiques des éditions Hatier. Pour des problèmes de sécurité le nombre de participants est strictement limité à la contenance de la salle (Ce qui n’était pas forcément le cas dans un passé pas si lointain).
Les retrouvailles avant que la conférence commence. Hyères Octobre 2010
Ile de la Réunion
Ile de la Réunion
Carcassonne Mai 2016
Auvergne 2016
Beaume de Venise Janvier 2020
A l’heure de la mise en ligne de la liste des enseignants que j’ai formés au fil du temps à rééduquer l’écriture et, depuis peu, à enseigner à leurs collègues ma méthode d’enseignement de l’écriture*, la présence sur mon site d’une brève présentation synthétique de la dernière édition du Geste d’écriture m’a semblé s’imposer.
La voici donc.
Présentation_édition-2016_Geste-d-ecriture
* Pour rappel, seuls ces formateurs-là ont été formés à cet enseignement. Leur site se reconnaît à la présence du logo Méthode Dumont, logo de la marque Dumont pour l’enseignement de l’écriture.
AVERTISSEMENT PRÉALABLE
Je vois fleurir les annonces “formation au geste d’écriture”.
Je rappelle que je n’ai formé actuellement qu’un petit nombre de personnes pour être formateur en enseignement du geste d’écriture ou de la pédagogie méthode Dumont en général .
Ces personnes figurent sur la liste des rééducateurs en écriture. Leur site se reconnait au logo “Bien écrire, méthode Dumont” (voir en marge de gauche) dont je leur autorise explicitement l’usage.
Toute personne qui prétendrait former des enseignants, des parents ou toute autre personne à la méthode Dumont et dont le nom ne figurerait pas sur cette liste le ferait abusivement. La méthode Dumont ne saurait en effet être enseignée à ce niveau par quiconque ne la possède pas. Pour la quasi totalité, les formateurs méthode Dumont sont enseignants. Ils sont rééducateurs en écriture et ont suivi une formation spécifique pour former eux-même les enseignants à l’enseignement du geste d’écriture.
Pas moins de 13 conférences m’ont fait sillonner la France au premier trimestre de cette année 2018. S’y sont ajoutées des journées de formation. C’est, à ce jour, environ 400 conférences ou formations que j’ai eu le plaisir d’assurer pour vous.
Quelques enseignants de circonscriptions alentours viennent parfois assister aux conférences. J’en suis honorée et ravie. Ces dernières années vous en avez trouvé l’annonce sur mon site quelques temps à l’avance.
Fin 2017 il s’est passé quelque chose : Une conférence avait été prévue pour une centaine d’enseignants, nombre réduit par rapport au public moyen que j’ai le plaisir de rencontrer. C’était dans une belle et grande salle de 300 places. Surprise ! La salle était presque pleine ! Ils étaient environ 250 à s’être déplacés. Que se serait-il passé si la salle n’avait pu accueillir que les 100 qui devaient émarger ?
Les 150 de plus étaient vraiment “en plus”. Et ce n’était même pas des inscrits de dernière heure comme ce fut le cas en Belgique il y a bien longtemps où, arrivée sur les lieux, je me retrouve dans un amphithéâtre alors qu’on m’avait annoncé une salle plate de dimension moyenne : c’est qu’il y avait eu le double d’inscrits qu’il n’en avait été prévus !
En conséquence, pour éviter ce problème de surnombre qui croise celui des mesures de sécurité, le lieu précis mes conférences pour l’Éducation nationale n’est plus annoncé à l’avance et il faut passer par la circonscription concernée pour savoir si l’on peut être présent sans avoir été convoqué.
Pour des raisons de commodité, il est présenté par semestres de l’année civile plutôt que par trimestres scolaires . Il est actuellement en cours d’élaboration. Le détail de chaque formation est consultable là.
Pour finir cet article, je voudrais partager avec vous le bonheur que j’ai eu à lire ce message :
Quelle magnifique conférence vous avez tenue ce soir sur Six fours. En 15 ans d’enseignements je n’ai jamais eu la chance de rencontrer une personne aussi intéressante. Vous avez donné et transmis votre savoir. Et je n’ai qu’une seule envie à mon tour de donner et de transmettre à mes élèves de toutes les choses que j’ai découvertes ce soir .
» Écrire, c’est une manière de vivre. » comme le disait si bien Gustave Flaubert. J’ai eu ce soir l’impression que l’écriture c’est votre manière de vivre. Je vous souhaite une belle route à travers la France où plein d’autres enseignants auront la chance de vous rencontrer. Mille mercis Sandra
Merci Sandra !
Pour un aperçu des conférences c’est ici
La méthode d’enseignement que j’ai créée est fondée sur une recherche relative au système d’écriture et au geste d’écriture.
Je mène cette recherche depuis plus de 30 ans en balayant tout autant le domaine de l’expertise que celui de la linguistique fonctionnelle.
Si le contrat de formation à la rééducation graphique que je dispense comporte une clause de confidentialité, donc d’interdiction de diffusion, c’est bien justement parce que, comme toute formation, celle qui concerne la rééducation de l’écriture nécessite un suivi pendant les premiers temps d’exercice, une actualisation permanente et une assistance chaque fois que nécessaire. Pour rester au plus haut niveau de l’exercice de leurs fonctions, les rééducateurs et rééducatrices méthode Dumont changent sur leurs pratiques par le biais d’un forum dédié et participent activement à un colloque annuel, véritable creuset de réflexion où ils profitent des apports de la science dans tous les domaines qui jouxtent la rééducation de l’écriture.
Une diffusion de nos pratiques tous azimuts, donc sans possibilité de contrôle ni de suivi fait courir le risque de dérives préjudiciables au bon fonctionnement de la rééducation et même de l’enseignement (les faits en sont témoins).
Seules les rééducations très simples peuvent être traitées sans l’aide d’un professionnel compétent. Celles-là peuvent être menées en suivant notamment le cahier remédiation publié aux éditions Hatier.
Pour le reste l’intervention d’un professionnel est nécessaire.
S’il se fonde sur les mêmes bases, l’enseignement du geste d’écriture n’est cependant pas analogue à celui de sa rééducation. Il faut donc aux formateurs des professeurs des écoles une formation spécifique pour qu’ils puissent assurer correctement leurs fonctions.
J’ai donc mis en place cette formation. Elle est destinée , sauf rares exceptions, à ceux des rééducateurs méthode Dumont qui sont également enseignants. Cette formation donne à ces professionnels expérimentés la compétence nécessaire pour qu’ils puissent former leurs collègues à cet enseignement si particulier qu’est celui de l’écriture acte indissociablement sémantique et procédural.
C’est donc eux et aux seuls que je cautionne. Vous les trouverez parmi les rééducateurs méthode Dumont (une page sera créée tout spécialement sur leur site prochainement).
Si vous êtes décideurs d’actions de formation à l’enseignement du geste d’écriture, vous trouverez prochainement sur cette nouvelle page la personne qu’il vous faut mais vous pouvez d’ores et déjà vérifier sur la liste de ce site ou du site géolocalisant les rééducateurs si la formatrice/le formateur que vous pressentez y figure.
Vous trouverez ici la notice d’utilisation de la Cursive Dumont maternelle
Contrairement aux polices existant précédemment, la Cursive Dumont maternelle – que beaucoup attendaient avec impatience – a les caractéristiques de l’écriture manuscrite : les lettres s’y enchainent comme si elles étaient écrites à la main.
L’enfant a alors sous les yeux une police qui lui évoque le geste fait pour écrire. Il reproduit alors le geste et, par voie de conséquence, les lettres se déposent avec fluidité sur la page.
Je voudrais exprimer ici mon bonheur d’apporter une aide à l’épanouissement des enfants de nos écoles, car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Je voudrais à ce propos partager avec vous un message reçu hier :
Bonjour Mme Dumont,
J’ai pu télécharger votre police, et vais l’utiliser avec plaisir dès demain avec mes élèves de Grande Section…
J’enseigne depuis 25 ans en maternelle, et chaque début d’année, avec les collègues, se posait LA question : ” Comment enseigner l’écriture à nos élèves de GS ? Quelle méthode utiliser ? ” Et à la fin de l’année, nous n’étions pas satisfaites car trop d’élèves étaient crispés lors des séances d’écriture, et n’y arrivaient pas… Jusqu’à votre conférence il y a deux ans à la Réunion… Nous n’étions pas d’emblée convaincues, car bousculées dans nos habitudes, mais nous avons quand même essayé dès la rentrée de janvier, et là… quel plaisir de voir tous les élèves apprécier sans appréhension aucune les séances d’écriture !
Alors un grand merci pour vos recherches et réflexions qui nous permettent aussi, à nous, enseignants, d’envisager plus sereinement l’apprentissage de l’écriture à nos petits élèves…
Cordialement,
En 2016, Le geste d’écriture a changé de collection. Après 16 ans de publication dans la collection Hatier pédagogie, il passe dans une collection plus moderne : Enseigner à l’école primaire.
Offrant plus de place, son grand format autorise une présentation plus aérée donc procure un meilleur confort de lecture. Il permet aussi d’accueillir plus d’illustrations visuelles. De nombreuses photos montrent les activités en cours de réalisation. Avec ses pages aérées, ses photos, ses codes couleurs la nouvelle collection est plus agréable à lire que la précédente.
Si la nouvelle collection apporte confort et agrément de lecture ce ne sont pas les seuls atouts, bien sûr, de cette nouvelle édition. Au-delà de l’aspect matériel dû au changement de collection, la nouvelle édition apporte un véritable plus par rapport aux anciennes.
En effet, avec presque le double de pages des éditions précédentes, l’édition 2016 m’a tout d’abord permis de développer ce qui fait l’originalité de ma pédagogie, au-delà même de la question de l’écriture :
La première partie présente cette pédagogie. Toutes les autres en sont imprégnées. On gagne donc à lire le livre dès le début sans faire d’impasse, en évitant tous les résumés, condensés ou autre présentations censées simplifier car les raccourcis qu’elles opèrent dénaturent ou tronquent forcément le propos.
La nouvelle édition ajoute au tableau de modélisation la présentation schématique du système d’écriture. Le premier est une présentation des différentes étapes de l’apprentissage de l’écriture. La seconde est une présentation du contenu et du fonctionnement du système d’écriture lui-même. Les deux se recoupent bien sûr mais ils n’ont pas la même fonction.
Vous les retrouverez sur ma chaine Youtube sans nouvelle publication depuis quelques temps pour cause de planning surchargé mais qui va bientôt reprendre. Abonnez-vous ! vous serez sûr de ne rien louper et de pouvoir consulter les nouvelles vidéos dès parution.
Cette nouvelle édition présente aussi la façon dont les formes se créent, les unes découlant des autres (processus de création des formes) et la façon dont les lettres sont construites à partir de ces formes (processus de formation des lettres). Elle reprécise l’un et l’autre de ces processus par rapport à l’édition précédente.
L’affichage du poster dans votre classe vous permettra de présenter facilement aux enfants comment se forment les lettres.
La nouvelle édition développe aussi plus que la précédente la notion de sens : Qu’est-ce que faire sens ? Comment l’enfant accède-t-il au sens ? Qu’est-ce qui peut parasiter sa compréhension de l’existence d’une relation graphophonologique ?
Bref, grâce aux avantages de la nouvelle collection j’espère avec cette édition 2016, être au plus près de L‘outil que vous attendiez.
Vous en trouverez le sommaire ici et une présentation plus détaillée là.
Un plus pour préparer votre classe : vous trouverez sur le site la police d’écriture Cursive Dumont maternelle ainsi que la police d’écriture Cursive Dumont élémentaire.
Devant les difficultés de certains enfants, la question de l’écoute des consonnes mérite d’être soulevée.
Les faits existent. On peut les accepter, s’en accommoder, les nier. On ne peut pas les supprimer. Je ne vais pas me lancer dans une théorie détaillée d’autres l’ont fait bien avant moi . Pour des détails fournis on peut voir là ou là ou encore sur bien d’autres sites, celui-ci encore… Je veux juste parler de choses simples. Lorsque je parle, l’air sort de ma bouche librement, ou bien il est entièrement bloqué, ou bien il est entravé. Lorsqu’il sort librement on produit une voyelle. Tout le monde est d’accord là-dessus. Le reste est appelé “consonne”. (J’élude la question des semi-… voyelles ou consonnes. On me le pardonnera je pense.) C’est dans ce regroupement du “reste” que les problèmes apparaissent : certaines “consonnes” laissent passer un peu l’air on peut les entendre (par exemple ssssss). D’autres ne le laissent pas passer du tout, et c’est là que commencent les problèmes.
Je propose donc les distinctions suivantes :
Voyelle = qui porte la voix
Consonne = cum-sonare = qui sonne avec, donc qui ne peut pas sonner sans… (le mot “consonne” existe depuis longtemps, mais je souhaite revenir sur son application stricto sensu à tout ce que nous appelons des “consonnes”.
Solsonne = solus-sonare = qui sonne seule.
Je reprends dans un autre ordre :
– La voyelle porte la voix : j’ouvre la bouche et je fais aaaaa, ooooo etc.
– La solsonne “sonne seule” : je ferme un peu la bouche et je fais sssssss, zzzzzzz, etc.
– La consonne … ne peut “sonne” qu’avec :
Pour prononcer la lettre p je ferme d’abord la bouche puis… je l’ouvre pour prononcer la lettre. Mais quand je l’ouvre l’air sort, donc la voix sort donc je prononce une voyelle et ça fait : pe, pa, pi etc.
Je peux aussi ouvrir la bouche mais pas trop. Seulement, pour prononcer la lettre, il faut “débloquer le son” comme quand j’ouvre la bouche pour faire ta, et ça fait par exemple ts ou tz
En résumé :
– Je peux dire : aaaaaaaaaaaaaa en continue, donc sans marquer de temps d’arrêt : a porte la voix, c’est une voyelle
– je peux dire : ssssssssssssss idem : s sonne seule, c’est une solsonne
– mais je ne peux pas dire tttttttttttttttttttttttttt sans marquer un arrêt entre les t : t ne peux pas sonner seul, c’est une consonne.
– Je peux faire aaaaaaaaaaaa, sssssssssssssss, taaaaaaaaa, tsaaaaaaaaa, mais pas tttttttttttttttttttt
Voir aussi sur le sujet le lien avec la pédagogie Montessori