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Tous à vos télés sur France 5 mardi 9 novembre à 20 h 55

Vous vous intéressez aux avancées de la science en ce qui concerne les pathologies du cerveau ? Mardi 9 novembre, tous à vos télés sur France 5 à 20 h 55 , Marina Carrère d’Encausse y présente un documentaire, Réparer le cerveau, la chance d’une nouvelle vie.  Il s’agira entre autres du tremblement essentiel dont je vous ai déjà parlé dans un billet précédent.

En guise d’introduction, et pour vous sensibiliser à ce problème qui touche 300 000 personnes en France, je vous propose ces quelques lignes.

« Eh bien pour quelqu’un qui se préoccupe de rééduquer l’écriture et de montrer comment l’enseigner… !   J’écris mieux qu’elle » « Pour quelqu’un qui nous apprend à tenir le crayon, vous avez une drôle de façon de vous servir d’une cuiller ! » « Elle est montée sur ressorts, à peine assise, déjà debout et elle n’aura rien mangé ! »

C’est là un petit extrait du florilège de ce que j’ai pu entendre de personnes qui, pourtant, me côtoyaient.
En France, une personne sur 200 est atteinte de cette maladie neurologique nommée tremblement essentiel. Toutes composent, comme moi, avec leur tremblement : surtout éviter qu’il se voie sinon on s’expose à recevoir des observations du style « ne vous énervez pas comme ça ! » alors que vous installez calmement vos panneaux d’exposition.

J’avancerais – mais cette remarque n’engage que moi – que les personnes âgées bénéficient sans doute d’un regard plus clément, le tremblement étant alors attribué à l’âge.

Pour les enfants chez qui le tremblement ne se remarque qu’à l’écriture sauf quand on les presse, pas de bientraitance non plus dans bien des cas : «  Applique-toi ! Fais un effort !». Ils ne sont pas maltraités, non, simplement leur spécificité n’est pas prise en compte.

Plus ou moins visible, toujours physiquement et socialement gênant, parfois handicapant, très handicapant même, le tremblement essentiel est peu connu. Le stress en augmente l’intensité. C’est vrai que lorsqu’on répond à la personne qui vous accompagne alors que c’est vous qui venez de poser une question, comment ne pas lire dans le regard qu’on vous jette qu’on vous prend pour une déficiente intellectuelle ou une alcoolique. Du coup comment ne pas stresser.

Pour en savoir plus sur cette pathologie (et, peut-être, porter un regard nouveau sur votre collègue bizarre qui fuit les invitations aux repas, peut-être aussi pour vous demander si le petit CP qui s’accroche désespérément à son crayon et tremble lorsque vous le pressez peut éventuellement en être atteint), rendez-vous sur https://www.aptes.org/tremblement-essentiel/

N’oubliez pas le reportage mardi soir.

#ecriture #stress #EcritureCp #ApprendreEtReapprendreAEcrire #MethodeDumont #reeduquerEcriture #leGesteDEcriture

Vous êtes enseignants, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophoniste, kinésithérapeutes, retrouvons-nous aussi sur Facebook 

Par |2021-11-07T14:43:45+01:006 novembre 2021|Commentaires fermés sur Tous à vos télés sur France 5 mardi 9 novembre à 20 h 55

A qui s’adresse la rééducation ?

Article en reconstruction :   Prochainement ajout d’exemples de rééducations

En attendant,des rééducations faites a mon cabinet sont visibles sur mon ancien site en pages perso
ici Rééducations cabinet Danièle Dumont

La rééducation de l’écriture concerne toute personne qui est en   difficulté avec son écriture : – les enfants qui ont du mal à apprendre à écrire, – mais aussi des adolescents ou des adultes. Ils écrivent trop lentement ou sont peu lisibles, voire illisibles.

Enseignants et parents pour les uns, patrons, secrétaires, collègues pour les autres, leur entourage  se plaint de leur écriture. C’est un adolescent qui n’arrive plus à prendre les cours, c’est un employé dont le patron juge l’écriture peu compatible avec les documents à remettre au public de l’entreprise, c’est un étudiant qui craint que sa copie d’examen soit illisible…

Sont également concernées les personnes qui ont perdu l’usage de leur main scriptrice, qu’elles soient adolescentes ou adultes, celles qui souffrent de crampes (à la condition que la crampe ne soit pas installée depuis trop d’années)
En bref, sont susceptibles d’être concernées toutes personnes qui, pour une raison ou une autre, souffrent de troubles de l’écriture.
Par |2020-05-07T07:49:54+02:001 mars 2019|Commentaires fermés sur A qui s’adresse la rééducation ?

Poignet en crosse et douleurs dans le dos.

Mon enfant est gaucher, il tourne son poignet en crochet pour écrire. Il se plaint d’avoir mal dans le bras et dans le dos. On dit portant que c’est une position normale pour les gauchers m’écrit une maman inquiète. (suite…)

Par |2021-04-21T13:52:16+02:0023 février 2019|Commentaires fermés sur Poignet en crosse et douleurs dans le dos.

Qui sont les rééducateurs méthode Dumont ?

Les difficultés d’écriture sont de deux ordres : celles qui sont d’origine technique et celles qui sont d’origine pathologiques.

Les premières nécessitent un apprentissage ou un réapprentissage de la technique d’écriture : il s’agit de restaurer un programme moteur défectueux pour des raisons non pathologiques.
Les rééducateurs méthode Dumont sont formés à cette technique.

Les secondes nécessitent une prise en charge par un professionnel compétent dans le domaine concerné par la pathologie.

Les rééducateurs méthode Dumont peuvent être des enseignants déjà impliqués dans la remédiation (maîtres E, maîtres G…) ou non.
Ils peuvent être aussi ergothérapeutes, psychométriciens orthophonistes, kinésithérapeutes…
Dans ce cas, à la compétence spécifique de la rééducation méthode Dumont s’ajoute la compétence spécifique de leur spécialité.
Contrairement aux autres rééducateurs méthode Dumont ce sont aussi des professionnels de la santé.

Les rééducateurs méthode Dumont n’ont pas vocation à se substituer aux professionnels de la santé. En revanche il n’est pas rare que des professionnels de la santé également rééducateurs méthode Dumont n’aient pas à mettre en œuvre leur spécificité professionnelle ; c’est que leur arrive aussi des patients dont les difficultés s’avèrent n’être que d’ordre technique.

Par |2020-03-20T17:56:10+01:007 juin 2018|3 Commentaires

Pourquoi en rééducation infliger cinq minutes d’écriture à un enfant qui, justement, a du mal à écrire ?

Vous avez rendez-vous chez une rééducatrice / un rééducateur en écriture ? Vous avez peur que ça se passe mal ?

Si vous vous adressez à un-e professionnel-le qui soit à l’écoute des besoins et des attentes il n’y  aucune raison d’avoir peur.  Arrivé un peu stressé, votre enfant repartira rassuré car il aura acquis avec une bonne confiance en ses possibilités. Cela ne se fait pas par hasard.

Comme son enseignement, la rééducation de l’écriture a pour objectif « l’obtention d’une écriture cursive fluide, claire, lisible, bien disposée dans la page et dans le lignage, autorisant directement l’accès à la fonction sémantique de l’écriture. » (Le geste d’écriture, 1° édition page 14, édition 2016 page 60, dans les documents d’accompagnement des programmes d’élémentaire, de 2016 c’est ici).

Au sein du Cours de rééducation graphique Danièle Dumont, Cours privé d’enseignement supérieur par correspondance, je forme des rééducateurs et rééducatrices de l’écriture. Ceux-ci sont également ergothérapeutes, psychomotriciens, kinésithérapeutes, enseignants…  
Parce qu’ils/elles sont indépendant-e-s le groupe est informel. Pas de nom qui se veuille prestigieux ni pour nommer le groupe, ni pour nommer la fonction. Nous nous contentons simplement d’être des rééducateurs et rééducatrices en écriture méthode Dumont. Nous sommes des professionnels attachés à nous porter au plus haut des compétences qu’attendent de nous les personnes en demande pour cause de mauvaise écriture ou de difficultés à écrire. Pour cela nous nous tenons informé-e-s, nous échangeons et nous participons chaque année à un colloque que j’organise et j’offre au cours duquel nous menons en profondeur un travail de réflexion sur un thème différent chaque année. Conférences, table ronde et ateliers s’y succèdent.

Vouloir se porter au plus haut niveau de compétences exige aussi de se soucier de la qualité de la relation et de son impact.  Et c’est cela dont je veux vous parler, vous qui êtes dans l’attente.

Si c’est l’écriture qui est concernée, il ne s’agit pas pour autant d’en oublier le scripteur. La qualité de la relation fait partie intégrante de la rééducation. J’avais attiré l’attention sur le sujet en début d’année en montrant que, sauf exception, la présence des parents tout au long de la séance de rééducation est pénalisante voire douloureuse pour l’enfant.

Je voudrais aujourd’hui attirer l’attention, sur un autre cas de négligence de la prise en compte de l’enfant lui-même (ou de l’adulte). Je viens en effet de lire dans les pages d’un quotidien la présentation publicitaire d’une personne qui s’installe en rééducation et qui, d’emblée, met en évidence que la pratique qui lui a été enseignée présente cette lacune dommageable. Preuve qu’elle n’est pas consciente qu’il s’agit d’une lacune.

Oublions donc cette personne et voyons le cas normal de traitement d’un enfant qui, comme celui qu’elle présente, consulte pour des difficultés d’écriture : lenteur, douleurs, gêne dans l’activité graphique…

L’une des premières choses à faire est de le faire écrire pour voir comment il s’y prend. En effet, la plupart du temps une mauvaise tenue de stylo ou son mauvais maniement sont en cause (ils sont ou non assortis d’une mauvaise posture).

Dès l’écriture des premiers mots, le professionnel voit le problème, l’analyse et comprend ce qu’il lui faut faire pour y remédier. Il n’en demande donc pas plus pour le moment et c’est donc à cela qu’il se consacrera en tout premier lieu pour pouvoir ensuite mener la suite de la rééducation dans de bonnes conditions.

Cette rectification a pour quadruple effet :

  • de rectifier la tenue et le maniement du crayon ainsi que la posture le cas échéant – ce qui est l’objectif premier,
  • de donner à l’enfant confiance en ses possibilités de réussite,
  • de lui donner confiance dans le professionnel qui le prend en charge,
  • de faciliter la suite des opérations de rééducation.

En revanche, si le ‘’rééducateur ‘’ commence la séance en faisant écrire l’enfant pendant cinq minutes, on comprendra aisément que le bienêtre de l’enfant n’est pas pris en compte : cinq minutes d’écriture lorsqu’on n’arrive pas à écrire correctement, lorsqu’on est trop lent, lorsqu’on se crispe sur le crayon, et plus encore lorsqu’on souffre… c’est long, beaucoup trop long. De quoi ajouter au stress, au manque de confiance en soi et de provoquer une forte envie de ne plus revenir.

Il faut au professionnel moins d’une minute pour voir et comprendre des difficultés de tenue et de maniement du crayon et assez peu de temps pour y remédier. Pourquoi alors infliger à l’enfant cinq longues minutes d’un exercice qui lui est pénible, voire douloureux ?

Pour observer son écriture ? Le professionnel aura demandé que l’enfant vienne avec ses cahiers du moment et des cahiers antérieurs. Il pourra y observer les anomalies qui nécessitent une rééducation.

Pour dresser un bilan ? Le professionnel peut alors faire ce bilan sans infliger cette souffrance psychologique et/physique à l’enfant.

Pour dresser un bilan à partir d’un test étalonné auquel l’administration lui impose de se référer ? Le professionnel ne le fera que s’il doit le faire impérativement et impérativement à ce moment-là. Dans le cas contraire, il ne le fera pas ou il attendra que l’acte d’écrire soit moins douloureux psychologiquement et/physiquement, ce qui, puisqu’il est compétent, va intervenir très vite. Il recueillera ainsi les anomalies de l’écriture qu’il doit traiter sans pour autant provoquer chez l’enfant une réaction de rejet, de refus et accentuer son manque de confiance en soi.

On trouvera ici des exemples de rééducation de la tenue et/ou du maniement du crayon. Ces exemples font exclusivement partie de ma collection personnelle (le nom figurant en bas à droite de l’écran sur ce site est le nom de mon site en pages perso –Il peut vous arriver de le retrouver utilisé par une autre personne comme nom de domaine c’est qu’elle me l’a emprunté sans mon autorisation et l’a déposé – la date indiquée est celle de la restructuration des pages perso orange.)

 

Par |2020-03-23T10:53:48+01:006 novembre 2016|0 commentaire

Des exemples de rééducation

La rééducation de l’écriture demande une observation attentive des anomalies de l’écriture afin d’en cerner l’origine.

Pour une rééducation de l’écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d’exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d’heure.  En peu de mois de rééducation graphique, les résultats sont au rendez-vous. Ce fut le cas pour Victor, enfant dysgraphique qui, aux dires de l’équipe médicoscolaire, était condamné à ne jamais pouvoir écrire :

Victor ne pourra jamais écrire !

et pour d’autres ,  et d’autres encore

La rééducation de l’écriture améliore l’écriture, c’est son but. En même temps, en renvoyant au scripteur* une image positive par l’aspect de son écriture, par le constat de ses possibilités,  en lui donnant un geste graphique délié par lequel il peut s’exprimer sans contrainte physiologique,  elle restaure la confiance en soi.

* Le scripteur est celui qui écrit.

Elle concerne tout type de difficultés d’écriture.

Par |2019-02-22T16:27:55+01:001 février 2016|13 Commentaires

Forme, geste et rééducation.

La rééducation de l’écriture (ou rééducation graphique) est une technique qui permet de restaurer une écriture défectueuse ou d’y remédier . Il est tentant de croire qu’il suffit de faire des lignes de lettres ou des lignes de graphismes pour améliorer son écriture. Il est tentant aussi, surtout si on n’a qu’une idée approximative du fonctionnement de l’écriture, de confondre forme et geste et de penser que faire repasser avec application sur des tracés équivaut à faire acquérir un geste adapté. Dire que l’écriture est le produit d’un geste réfère au geste d’écriture dans son ensemble réalisé avec fluidité et non à une addition de gestes autonomes, surtout si ces “gestes” s’enlisent dans la forme et ne sont plus que “le dessin d’une forme”.  On peut penser que c’est la confusion entre geste et forme qui a conduit à faire faire aux enfants certains des exercices inadaptés que nous avons vus au cours d’une émission à laquelle j’ai eu le plaisir d’être conviée dernièrement sur France 3 Nord Pas-de-Calais. J’en citerai deux :

– Le premier est une série de petites et grandes boucles en alternance. On y voit plusieurs tracés de l’enfant qui suivent laborieusement un modèle disproportionné (les grandes boucles sont trop grandes par rapport aux petites) et on voit l’enfant, debout, suivre ce modèle au ralenti avec son doigt. Qu’il s’agisse d’un travail sur les formes ou sur le geste, des tracés au ralenti sont inefficace à encoder le geste graphique et il vaudrait mieux éviter les disproportions.

– Le second est une série de ponts. Si on peut saluer l’application de l’enfant et sa belle réussite dans la réalisation de cet exercice car les tracés sont homogènes et le geste relativement vif, on peut, en revanche, déplorer les effets induits d’un tel exercice. En apprenant ainsi à terminer les ponts  droits sur la ligne, l’enfant aura ensuite du mal à tourner d’un geste fluide pour passer d’une lettre à pont (n, m, h, p) à la lettre qui suit.

C’est dire que la rééducation de l’écriture ne s’improvise pas  (son enseignement non plus d’ailleurs et, on le comprend alors, il serait bien dommage de compliquer encore plus la tâche des enfants en leur imposant l’écriture script avant la cursive).

Les cahiers de rééducation graphique pour l’école élémentaire et pour le collège peuvent aider les enfants dont les difficultés d’écriture sont peu importantes. Pour les autres, ils seront un bon appoint pour consolider une rééducation graphique menée sous le contrôle d’un-e professionnel-le compétent-e.

Pour aller plus loin dans la réflexion sur l’intérêt de l’écriture manuscrite, donc de son apprentissage : trois questions majeures-au sujet de l’écriture manuscrite.

ou encore : nécessité et intimité de l’écriture manuscrite.

et pour visualiser le processus de formation des lettres :

la forme et le geste.

Par |2019-02-22T14:45:35+01:001 septembre 2015|3 Commentaires

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