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Parution du Geste d’écriture – Édition 2016

Le geste d’écriture, nouvelle mouture est désormais sur les rayons des librairies.

Découvrez ici les grandes lignes du sommaire.  J’espère que cette nouvelle édition abondamment illustrée, riche d’exemples concrets de pratiques de classe vous apportera beaucoup de satisfactions.

Cette nouvelle mouture ne renie rien de l’ancienne, bien sûr. En revanche elle lui apporte des précisions sur la pédagogie générale de la méthode Dumont, pédagogie qui peut s’appliquer à toutes les matières : celle de la différenciation et de la transversalité. Avec presque le double de pages, elle développe et illustre plus abondamment chaque étape de l’apprentissage de l’écriture.

Un plus décisif par rapport à l’ancienne mouture.

SOMMAIRE

Par |2020-12-08T22:54:53+01:0025 juin 2016|4 Commentaires

Formation à Paris le 6 avril 2016

Répondant aux demandes de formation, d’information, de conférences, je ferai ce mercredi 6 avril 2016 une animation sur le geste d’écriture au Centre culturel d’Athénée de Rueil Malmaison.

Vous êtes enseignant-e en maternelle ? Je vous y accueillerai avec grand plaisir.  Nous travaillerons ensemble pendant quatre heures sur les questions que vous vous posez au quotidien sur la façon d’apprendre à écrire aux enfants.

Informations et bulletin d’inscription ci-dessous en PDF. Le bulletin est à retourner à Stéphanie Leprêtre qui assure l’intendance avec efficacité. Je la remercie chaleureusement.

2016_04_06_inscription-formation-Danièle-Dumont-Rueil-Malmaison

Le planning des formations définitivement programmées se trouvent ici . D’autres sont en cours de finalisation ou en projet, notamment le 25 mai à Carcassonne.

Par |2019-02-22T16:40:19+01:0028 février 2016|1 Commentaire

Les parents doivent-ils assister aux séances de rééducation ?

Lorsqu’on porte sur la question une réflexion superficielle et/ou de néophyte, il est tentant de penser que la présence des parents au côté de leur enfant pendant les séances de rééducation est une bonne chose. Voilà bien là une démarche démagogique propre à faire plaisir aux parents, à gratifier leur egomais dans la majorité des cas, à être préjudiciable à l’enfant.

C’est bien, en effet, parce que la rééducation de l’écriture ne saurait se satisfaire d’amateurisme et de simplisme, que les séances de rééducation se font en tête à tête, en dehors de la présence des parents.

* La relation duelle rassérène l’enfant qui pourrait se sentir jugé par le regard des parents. Bien qu’il parte généralement d’un bon sentiment, ce regard ponctue trop souvent chaque réussite d’un “tu vois quand tu veux”, sous-entendu que je serais tentée de qualifier de “mortel”. Comment progresser quand on a le sentiment que l’accompagnateur pense qu’on fait exprès de ne pas réussir ?

* En outre, la présence d’un parent décentre l’attention. La relation n’est plus duelle mais tripartite : même s’il reste silencieux, le parent intervient par son regard porté sur l’action de l’enfant, par des échanges de regards avec le rééducateur, par des échanges de regards avec l’enfant, par le rythme de sa respiration avec des soupirs, discrets ou non, au rythme de sa satisfaction ou de sa déconvenue.

* Cette relation tripartite empêche l’enfant d’accéder vraiment aux références, aux repères nouveaux que lui offre le contexte de la rééducation. C’est pourtant grâce à des repères non parentaux que l’enfant peut continuer à se construire. Ceux-ci sont d’autant plus profitables qu’ils touchent à l’un des fondements de l’enseignement et au langage écrit indispensable dans nos civilisations, même avec l’omniprésence du numérique.

* La présence d’un parent le rend acteur direct de la mise au point de la rééducation dont il ignore tout des fondements et du fonctionnement : il risquera d’interférer avec des questions, certes légitimes, mais susceptibles de perturber le bon fonctionnement de la séance par exemple en amenant à verbaliser une action qui, pour être d’une efficacité optimum, devrait rester dans le registre du procédural c’est à dire de l’action.

– Faire participer le parent aux séances de rééducation, c’est nier en partie l’enfant en tant que sujet et l’amener à une fonction d’objet face à “des grands” dont l’entente ou les contradictions valident cette position d’objet.

– Faire participer le parent aux séances de rééducation, c’est ignorer l’existence d’une communication non verbale et le poids psychologique dont elle peut peser.

– Faire participer le parent aux séances de rééducation, c’est ignorer le mode de construction de la personnalité et le rôle de la diversité raisonnée des repères.

– Faire participer le parent aux séances de rééducation, c’est faire fi de la nécessité de comprendre le geste d’écriture et son fonctionnement et transformer une pratique raisonnée, car adaptée à chaque cas, en l’application de recettes dont l’exposé viserait surtout à gratifier l’égo du rééducateur et transformerait la séance en une démarche démagogique.

En conséquence, sauf exception, pour le rééducateur qui applique avec professionnalisme la méthode Danièle Dumont, ce n’est qu’une fois que seront bien établis les exercices à faire entre les séances que le ou les parents accompagnateurs prendra/prendront connaissance des exercices à faire. A ce moment-là, l’enfant montrera ce qu’il sait faire ; les parents mesureront alors la différence entre les résultats avant la séance et les résultats en fin de séance et seront enclins à féliciter l’enfant. Combien de fois ai-je entendu la réflexion émerveillée “c’est toi qui a fait ça mon chéri !?” suivie d’un énorme bisou en récompense. En acceptant le parent à la séance, on prive aussi enfant et parent de cet instant de bonheur décisif car incitatif à poursuivre les efforts.

A la fin de la séance, guidés par l’enfant – qui s’en fera une fierté – les parents pourront essayer eux-mêmes les exercices à faire au quotidien et échanger avec le rééducateur pour comprendre afin d’accompagner au mieux l’enfant dans la réalisation de ces exercices à faire à la maison entre les séances. L’enfant n’aura pas subi le stress du regard parental au cours de ses essais et tâtonnements. Si la mise au point a été délicate, le parent n’aura pas eu l’inquiétude de se dire “il ne va pas y arriver”. Parent et enfant y gagneront en sérénité. La rééducation y gagnera en efficacité.

Bien sûr, il est des cas où, au contraire, la présence d’un parent est souhaitable. Le professionnel compétent sait les repérer, et, loin d’être dans une démarche démagogique, c’est un raisonnement professionnel étayé qui dans certains cas, mais dans certains cas seulement, le conduit à adopter cette pratique.

Pour des exemples de rééducation graphique, c’est ici. Pour des informations sur la formation c’est ici, pour les préinscriptions à la session 2018/2019, c’est là.  Et pour trouver un rééducateur / une rééducatrice méthode Dumont, c’est ici.

Par |2020-03-23T11:01:46+01:001 février 2016|2 Commentaires

Des exemples de rééducation

La rééducation de l’écriture demande une observation attentive des anomalies de l’écriture afin d’en cerner l’origine.

Pour une rééducation de l’écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d’exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d’heure.  En peu de mois de rééducation graphique, les résultats sont au rendez-vous. Ce fut le cas pour Victor, enfant dysgraphique qui, aux dires de l’équipe médicoscolaire, était condamné à ne jamais pouvoir écrire :

Victor ne pourra jamais écrire !

et pour d’autres ,  et d’autres encore

La rééducation de l’écriture améliore l’écriture, c’est son but. En même temps, en renvoyant au scripteur* une image positive par l’aspect de son écriture, par le constat de ses possibilités,  en lui donnant un geste graphique délié par lequel il peut s’exprimer sans contrainte physiologique,  elle restaure la confiance en soi.

* Le scripteur est celui qui écrit.

Elle concerne tout type de difficultés d’écriture.

Par |2019-02-22T16:27:55+01:001 février 2016|13 Commentaires

INSCRIPTIONS 2018

Les préinscriptions à la session 2018/2019 du cours de rééducation graphique Danièle Dumont seront ouvertes à partir du 1er mars.

Les cours sont accessibles aux ergothérapeutes, psychomotriciens, psychologues, enseignants, kinésithérapeutes, infirmiers ou tout autre professionnel de l’enseignement, de la remédiation ou la rééducation et de l’accompagnement.

Les cours commenceront en Octobre 2018 et se termineront en octobre 2019.

Pour le planning, le contenu, le mode d’enseignement, c’est ici.

Pour avoir une idée des compétences données par la formation, c’est là, entre autres.

Le tarif est de 2 000 euros, payables en trois versements.

Sauf cas de force majeure, les cours en présentiel ont lieu en Auvergne. Des possibilités de cohébergement en gite permettent de diviser les frais.

Les dossiers de pré-inscription sont à adresser à :

Cours de rééducation graphique Danièle Dumont, Cours privé d’enseignement supérieur à distance  8 rue Ferdinand de Lesseps 21000 DIJON

Ils comporteront :

– une lettre de motivation manuscrite

– un CV détaillé

– un document attestant de votre activité professionnelle.

Une réponse vous sera donnée dans les mois qui suivent.

Attention aux contrefaçons. La contrefaçon est une violation d’un droit de propriété intellectuelle par le fait de reproduire ou d’imiter quelque chose sans en avoir le droit ou en affirmant ou laissant présumer que la copie est authentique.  Elle présente le danger de souffrir d’erreurs ou de carences préjudiciables.

Par |2019-02-22T16:26:29+01:001 février 2016|14 Commentaires

Formation 2016/2017 à la rééducation

PLANNING, CONTENU ET MODE DE FORMATION  Cours de rééducation graphique Danièle Dumont, Cours privé d’enseignement supérieur à distance.

Pour les inscriptions 2016, c’est là.   Pour des exemples de rééducation, c’est là.  Pour un témoignage d’ancienne étudiante, c’est en bas de page.

Les cours de rééducation graphique se répartissent en 5 étapes :

Octobre à janvier :  cours par correspondance – L’observation de l’écriture – construction du savoir à partir des observations réalisées par l’étudiant lui-même

Février à avril : cours par correspondance – Étude des composantes fondamentales de l’écriture, ses trois rythmes : la forme (finalité), l’espace (qui sert de support), le mouvement (qui permet à l’écriture d’exister).

(Mai et juin, révisions)

– Juillet : une semaine de cours oraux  (programme dans le contrat)

Août à octobre : cours par correspondance – Synthèse des cours – Étude de cas.

Fin octobre : une semaine de cours oraux ( programme dans le contrat) suivie d’une journée d’examen.

Comme toutes les formations, la formation à la rééducation de l’écriture donne les compétences nécessaires pour exercer.  Ce n’est qu’en exerçant que le rééducateur atteindra le niveau d’excellence qui doit être le sien.

Pour des raisons de déontologie, je me refuse à faire pratiquer la rééducation par des étudiants “pour qu’ils s’exercent”. Nos patients ne sont pas des cobayes et les ratés de la rééducation sont dommageables au plan psychologique. En revanche, mes étudiants bénéficient d’un soutien sans limite dans le temps (car on peut toujours se trouver confronté à un cas particulièrement difficile qui nécessite une réflexion extérieure). Ils bénéficient également chaque année d’un colloque de plusieurs jours avec échanges, ateliers, tables rondes, conférences.

Parce que je crois aux vertus d’une réflexion personnelle, d’un interrogation de ses propres pratiques, j’ai mis au point depuis des années un mode d’enseignement particulier pour les premiers cours : la construction de son propre savoir. Incompatible avec des esprits qui campent sur leurs certitudes et refusent les remises en question, cette pratique est très formatrice. Voici ce que m’en a écrit une étudiante, elle-même enseignante,  après obtention de son certificat :

En ouvrant votre email, mon cœur s’est mis à battre la chamade. Je pense, que de ma vie, une réussite ne m’a jamais fait tant plaisir. Il m’a fallu beaucoup travailler pour parvenir à suivre vos cours. Je me suis jetée à corps perdu dans vos courriers mensuels, passionnée par ces nouveautés, me questionnant en permanence sur le sens de ces nouveaux apprentissages.  Soumise à de nombreux doutes quant à ma pratique de classe, à mon efficacité dans l’enseignement, je devais retrouver confiance en moi par quelques entrées que se soient. Votre voie a été salvatrice. J’ai obtenu des réponses pratiques et professionnelles. J’ai compris que j’avais une capacité de travail qui n’était pas négligeable. Je suis aujourd’hui fière de moi. Je vous remercie de tout ce que vous enseignez d’une façon si constructive pour nos pratiques et nos êtres.

 En début d’année, je présente à mes élèves la courbe émotionnelle de l’apprentissage ( Piaget revisité par Daniel FAVRE). C’est grâce à ma confiance en vous et à ce précepte de Daniel Favre que je ne me suis jamais sentie abattue lors de cette année de cours. Vous êtes certainement le seul professeur que j’ai rencontré aujourd’hui, qui enseigne son savoir avec générosité, bienveillance et finesse. Vous nous ouvrez le champ des possibles : le bonheur d’apprendre.

 Merci Danièle,

Par |2019-02-22T16:22:18+01:001 février 2016|3 Commentaires

Nouvelle édition du Geste d’écriture

Le Geste d’Écriture ● Méthode d’apprentissage cycles 1-2 Différenciation et Transversalité

 LA NOUVELLE ÉDITION du geste d’écriture va paraître prochainement. C’est avec plaisir que j’ai constaté à quel point elle s’inscrit dans la droite ligne de l’esprit du nouveau programme de l’école maternelle.  Certes, elle a pris du retard mais la publication est en cours. (Elle ne sera cependant pas dans votre soulier le jour de Noël, j’en suis  véritablement désolée. 

Le nouveau programme de l’Education nationale affirme l’ambition de l’école maternelle d’être une étape essentielle pour garantir la réussite de tous.

Dans son domaine, cette nouvelle édition du Geste d’écriture a pour ambition de donner aux enseignants un outil de terrain qui les accompagnera dans leurs efforts pour mettre tous les enfants sur le chemin de la réussite pour la suite de leurs parcours, notamment en mettant tout en œuvre pour élever le niveau de tous les élèves et réduire les inégalités qui tendraient à se profiler dès le plus jeune âge en matière d’écriture.

Je souhaite qu’avec cette nouvelle édition Le geste d’écriture soit plus que jamais à la fois un ouvrage de référence et un outil pour la pratique quotidienne. S’intégrant au jeu, l’apprentissage en transversalité évite l’écueil de l’élémentarisation de l’école maternelle. Assorti d’une prise en compte des besoins de chacun par une différenciation structurée, il fait participer à un même projet chaque enfant de la classe quel que soit son niveau, chacun en tirant un enseignement en fonction de ses propres besoins liés à sa propre évolution. Tout au long de l’ouvrage des exemples de pratiques de classe illustrent l’acquisition des compétences en différenciation et en transversalité sur divers thèmes. Par ailleurs, les rubriques ‘’Pour une bonne mise en pratique’’ sont conservées et complétées d’une réflexion sur les pratiques toxiques.

La schématisation du système d’écriture, la présentation du processus de création des formes de l’écriture cursive minuscule (en tout et pour tout 2 formes de base, avec 2 dérivées chacune, plus 1 dérivée secondaire) et du processus de formation des lettres facilitent la compréhension du fonctionnement de l’écriture et de la mise en œuvre de la méthode.

Par |2019-02-20T20:46:58+01:002 décembre 2015|4 Commentaires

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