Publiées en 1999, les comptines pour apprendre à écrire n’était pas encore revenues sur le site après sa restructuration. Les revoici. Elles sont surtout destinées à étayer par la frappe du tempo dans les mains ou sur la table l’encodage de la régularité des espaces de l’écriture. Mais pas seulement…

L’ombre du lapin est l’occasion d’ajuster la position des doigts apprise avec Madame la fouine ou les cloches

Les enfants tapent régulièrement dans les mains lorsqu’ils entendent la musique et lorsqu’ils chantent.

Ils peuvent taper de même sur la table puis taper en avançant la main vers la droite quatre fois de suite pour revenir à la cinquième fois à leur point de départ.

Plus tard, hors musique, ils frapperont de même sur la table puis ils déposeront consécutivement quatre taches de peinture au moyen d’une éponge. Si le rythme est bon, les taches seront régulièrement espacées.

D’autres comptines offrent aussi d’autres utilisations. C’est le cas de L’ombre du lapin :

elle permet de voir comment le crayon se place dans la main. Elle dit :

L‛ombre du lapin
Se voit sur le mur
En face de mon lit.
Je ferme ma main
Pour que la figure
Soit mieux réussie.
Je ferme, mais pas trop.
Je vois son museau
Et son œil aussi.
Je bouge mon doigt.
Sur le mur là-bas
L‛oreille bouge aussi.

Description des gestes pour l’ombre du lapin :

  • L’index est levé. Le majeur, l’annulaire et l’auriculaire sont très légèrement repliés.
  • La pulpe du pouce se place contre la face latérale de la dernière articulation du majeur.
  • Le museau du lapin est la dernière phalange du majeur qui dépasse.
  • L’œil est le jour à l’intérieur de la main qu’on aperçoit projeté sur le mur.
  • En bougeant l’index, les enfants peuvent se rendre compte de sa grande mobilité.
  • La position de la main est telle qu’ils en voient le dessus et non l’intérieur.
Et pour qui voudrait la partition, la voici. Extrait de Le geste d’écriture édition Hatier 1999  page 55