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Parution du Geste d’écriture – Édition 2016

Le geste d’écriture, nouvelle mouture est désormais sur les rayons des librairies.

Découvrez ici les grandes lignes du sommaire.  J’espère que cette nouvelle édition abondamment illustrée, riche d’exemples concrets de pratiques de classe vous apportera beaucoup de satisfactions.

Cette nouvelle mouture ne renie rien de l’ancienne, bien sûr. En revanche elle lui apporte des précisions sur la pédagogie générale de la méthode Dumont, pédagogie qui peut s’appliquer à toutes les matières : celle de la différenciation et de la transversalité. Avec presque le double de pages, elle développe et illustre plus abondamment chaque étape de l’apprentissage de l’écriture.

Un plus décisif par rapport à l’ancienne mouture.

SOMMAIRE

Par |2020-12-08T22:54:53+01:0025 juin 2016|4 Commentaires

Conférences, cours et ateliers Année scolaire 2016/2017

Comme chaque année, de nombreuses conférences ou formations à l’enseignement de l’écriture sont prévues cette année 2016/2017 ; c’est en Alsace, à Aix en Provence, à Nice, à Niort, près de Brest, près de Rennes…

Vous trouverez ici la liste des formations de l’année passée (année scolaire 2015 / 2016) et ci-dessous celle de l’année qui commence (2016/2017)

Ces formations vous montreront comment enseigner l’écriture aux jeunes enfants tout en restant dans les activités traditionnelles de la classe. Vous y découvrirez la méthode Dumont ou vous approfondirez la connaissance que vous en avez. Cette méthode vous fait poser un regard nouveau sur l’écriture. Elle vous introduit dans le monde du geste d’écriture, qui est bien autre chose que les gestes de l’écriture, formule réductrice qui limite l’écriture au tracé des lettres. Tout au contraire, l’écriture se nourrit de tous les enseignements que vous dispensez dans vos écoles. C’est ainsi qu’en fin d’école maternelle le jeune enfant peut avoir acquis avec plaisir et fierté une écriture bien gérée qui lui permettra de consacrer son esprit d’écolier à l’acquisition d’autres savoirs.

Si vous connaissez déjà la méthode Dumont, vous pourrez parfaire vos connaissances pour optimiser sa mise en application.

Cette méthode, originale et structurée, mise au point par plus de 30 ans de réflexion et de recherche empirique ou universitaire, a aussi ses plagiaires. Attention donc aux contrefaçons.

Selon l’organisateur (enseignement public, école privée, association, personne physique), la durée et les locaux ces formations ont lieu sous forme de conférence, de cours ou d’ateliers. Quelle qu’en soit la forme, elles sont toujours interactives.

Quelle qu’en soit la forme, en suivant l’une de mes formations vous bénéficiez aussi de plus de 30 ans de recherche et de plus de 20 ans d’enseignement de cette méthode.

A bientôt donc le plaisir de vous rencontrer.

Vous le comprendrez, donner des formations ne me permet plus depuis quelques années de faire des rééducations d’écriture (enfants et enseignants n’étant forcément libres qu’en même temps – les uns pour la rééducation, les autres pour les formations – et ce sont bien les enfants et non les adultes qui sont le plus demandeurs de notre aide).

Vous trouverez ici la liste des rééducateurs et rééducatrices exerçant en direction du public, formés à ma méthode et qui en respectent la déontologie, c’est à dire, entre autres, sont au service de l’enfant (ou de l’adulte) en évitant tout mercantilisme et en respectant la personnalité de chacun.

 

Par |2019-02-22T16:45:15+01:009 avril 2016|22 Commentaires

Extrait de la nouvelle édition du Geste d’écriture

Cet article concerne l’édition 2016 ; son contenu s’applique également l’édition de 2022 qui développe plus avant certaines composantes du geste d’écriture. Elle ajoute une rubrique de réponses aux questions de terrain les plus fréquentes, elle va plus avant dans la présentation de certaines étapes préoccupantes lorsqu’on est sur le terrain (par exemple la posture), elle développe une vingtaine de pages sur les difficultés d’écriture et la façon de les traiter en classe. Enfin ses dernières pages sont consacrées à un lexique index qui facilite la navigation et la compréhension.

Le nouveau Geste d’écriture (2016) sera présent au congrès de l’AGEEM. Il viendra juste de sortir et sera rapidement disponible en librairie ensuite.

– Il développe des modes d’enseignement déjà en germe dans les éditions précédentes et qui s’inscrivent bien dans l’esprit du programme 2015 de l’école maternelle : la différenciation et la transversalité. A savoir, l’enseignement dispensé à chaque enfant est fonction de ses besoins sans pour autant que chaque enfant soit pris à part. Cette quasi quadrature du cercle est rendue possible par la transversalité qui donne vie aux concepts et compétences concernés.

– Il donne des exemples concrets directement exploitables dans plusieurs domaines.

– Il actualise les formes de base et leurs dérivées et en montre le fonctionnement.

– Il explicite le fonctionnement de la gestion statique de l’espace graphique (c’est à dire la mise en place des contingences spatiales) et de la gestion dynamique de l’espace graphique (c’est à dire de la mise en place du processus de création des formes, puis de formation des lettres).

Pour ce faire, avant de donner des exemples concrets, il consacre un paragraphe à la théorie. C’est ce paragraphe que je vous offre en avant-première. Il concerne le contrôle visuel. Il est certes un peu ardu. S’il se comprend mieux lorsqu’on a lu les pages qui précèdent, il est néanmoins accessible lorsqu’on l’aborde directement. Le principe exposé renvoie aux travaux de Berthoz sur le mouvement.

Le contrôle visuel

La structure et le fonctionnement du système d’écriture mettent en évidence l’existence d’un système de contrôle visuel connexe au système d’écriture. Dans le schéma que je propose (cf. page    ), il interagit avec le système des contingences spatiales de l’écriture. Il introduit donc l’idée d’utiliser des caractéristiques spatiales concernant des objets hors écriture pour les réinvestir dans l’acte d’écriture. Il s’agira de disposer des objets de telle sorte qu’ils aient les mêmes caractéristiques spatiales que la disposition de l’écriture. De proche en proche, la qualité de la disposition s’améliorera et l’enfant s’habituera à voir les caractéristiques spatiales telles qu’on lui demandera plus tard de les respecter dans l’écriture. Lorsque l’ensemble des processus qui permettent d’écrire sera prêt (gestion des contingences spatiales de l’écriture, gestion dynamique de l’espace graphique, tenue et maniement du crayon, compréhension de la fonction du langage écrit et, au moins de façon rudimentaire, de son fonctionnement) l’enfant pourra commencer à écrire et il le fera correctement. Le contrôle visuel travaillé en amont sera réactivé non pas pour se souvenir du passé mais pour anticiper sur le futur1, c’est-à-dire sur l’acte d’écriture que l’enfant s’apprête à réaliser. Le « guidage visuel » que l’enfant met en œuvre pour écrire, ce n’est pas un guidage par le regard qui observerait la main en train d’écrire en respectant les contingences spatiales. C’est un guidage par le cerveau qui a enregistré les contingences spatiales de l’écriture et qui anticipe l’acte d’écriture au fur et à mesure de sa réalisation.

En même temps qu’il en anticipe les contingences spatiales, le cerveau anticipe les formes de l’écriture (cf. Recodage et shunking, page      ). Ainsi lorsque l’enfant ainsi formé veut écrire ‘’mon copain’’ en en ayant repéré l’orthographe avec l’enseignant, il sait d’avance les ajustements qu’il doit faire sans qu’il soit besoin de les expliciter ni oralement ni mentalement (puisqu’il en est déjà aux lettres à jambage bâtonné – cf. pages   ) :

  • il recodera le début du n de mon pour l’ajuster au o mais beaucoup moins celui de copain pour l’ajuster au i
  • de même il n’aménagera pas la fin du o de la même façon dans les deux mots.
  • il espacera le corps des lettres pour qu’elles ne se touchent pas sans pour autant freiner son geste entre chaque lettre,
  • il espacera les deux mots différemment de l’espace interlettres

L’ensemble de ces actes, qui n’ont font qu’un, se fera par un guidage visuel (et kinesthésique) au sens où il fait appel à l’ensemble des renseignements stockés en mémoire par la vue (et le geste). Pour autant ce guidage visuel n’est pas un guidage par les yeux qui regarderaient la main ou l’écriture mais par ce que la vue – et le geste – ont enregistré. Ce stockage n’est pas utilisé là comme rappel du passé, comme l’enseignant le fera chaque fois que nécessaire pour renforcer l’acquisition d’une compétence (« tu fais comme quand tu… »). Il y est utilisé comme outil de prédiction pour savoir ce qu’il faut faire pour produire le résultat attendu. Cette prédiction n’est pas exprimée, je dirais qu’elle est « instinctive ». Si son contenu est appris, son fonctionnement est naturel. Il fait partie du mode de fonctionnement de notre cerveau.

Comment mieux illustrer ce fonctionnement qu’en relatant cette anecdote : Une enfant de grande section maternelle montre à sa maîtresse un exercice qu’elle vient de faire. Il s’agissait d’écrire une très courte phrase. La maitresse la félicite et la petite lui répond : « et je l’ai fait les yeux fermés ! »

Le contrôle visuel opéré pour réaliser les premiers exercices de gestion statique de l’espace graphique laissera donc peu à peu place à un guidage visuel au sens où ce que lui aura appris la vue permettra à l’enfant de gérer immédiatement les contingences spatiales de façon adaptée. Comme en gestion dynamique de l’espace graphique, l’enseignant n’apprend pas à l’enfant à regarder où il va mais il le met en situation de connaître ce que son regard doit avoir enregistré pour ensuite se diriger en fonction de ce qu’il en a appris.

Autrement dit, l’enseignant n’apprend pas à l’enfant à ‘’suivre une trajectoire qu’il se décrit oralement ou mentalement au fur et à mesure qu’il la suit’’ ; il lui offre des expérimentations à travers lesquelles se stockeront les informations qui le guideront comme instinctivement pour écrire tant en ce qui concerne la forme des lettres que leur mise en place.  

On comprendra aisément de quoi il s’agit en se livrant à un exercice simple : traverser les yeux fermés une pièce au milieu de laquelle se trouve un obstacle (une table, une chaise…). On constate alors qu’on contourne l’objet sans buter dedans. On n’a donc pas regardé où on allait, on est allé là où on avait préalablement posé le regard 3.

Autre exemple : Une personne est dans sa salle de bain. Elle a devant elle un lavabo au-dessus duquel se trouve une étagère. Elle tient un flacon d’eau de toilette à la main. Quelqu’un l’interpelle. Elle tourne la tête et lui répond. La conversation s’engage. Elle pose le flacon sur l’étagère et sort. Pour poser le flacon elle n’a regardé ni sa main ni l’étagère. Qu’elle soit dans sa propre salle de bain ou dans celle d’un lieu qu’elle ne connaissait pas auparavant, le geste est le même. Elle ne regarde pas où elle pose le flacon : elle pose le flacon là où elle avait préalablement posé le regard.

De la même façon, lorsque le scripteur recode la fin d’une lettre et le début de celle qui suit pour les ajuster ce n’est pas par une opération réfléchie. C’est guidé instinctivement par l’ensemble des processus neuronaux mis en place par ce que la connaissance visuelle et kinesthésique lui a antérieurement appris. Il n’y a pas besoin d’un enseignement spécifique à réaliser ces enchaînements sinon un entraînement pour fluidifier le geste.

Recodage - écriture cursive

Recodage – écriture cursive

Le scripteur passe directement et instinctivement de la forme 1 lorsque les lettres sont isolées à la forme 3 lorsque les lettres s’enchaînent

Vous souhaitez faire référence à cet article sur votre site ? Vous pouvez le citer et y renvoyer par lien. En revanche, vous ne pouvez pas le reproduire et tout ou en partie sans mon autorisation écrite ; vous ne pouvez pas non plus l’adapter.

Par |2023-04-14T21:02:36+02:001 avril 2016|0 commentaire

Les parents doivent-ils assister aux séances de rééducation ?

Lorsqu’on porte sur la question une réflexion superficielle et/ou de néophyte, il est tentant de penser que la présence des parents au côté de leur enfant pendant les séances de rééducation est une bonne chose. Voilà bien là une démarche démagogique propre à faire plaisir aux parents, à gratifier leur egomais dans la majorité des cas, à être préjudiciable à l’enfant.

C’est bien, en effet, parce que la rééducation de l’écriture ne saurait se satisfaire d’amateurisme et de simplisme, que les séances de rééducation se font en tête à tête, en dehors de la présence des parents.

* La relation duelle rassérène l’enfant qui pourrait se sentir jugé par le regard des parents. Bien qu’il parte généralement d’un bon sentiment, ce regard ponctue trop souvent chaque réussite d’un “tu vois quand tu veux”, sous-entendu que je serais tentée de qualifier de “mortel”. Comment progresser quand on a le sentiment que l’accompagnateur pense qu’on fait exprès de ne pas réussir ?

* En outre, la présence d’un parent décentre l’attention. La relation n’est plus duelle mais tripartite : même s’il reste silencieux, le parent intervient par son regard porté sur l’action de l’enfant, par des échanges de regards avec le rééducateur, par des échanges de regards avec l’enfant, par le rythme de sa respiration avec des soupirs, discrets ou non, au rythme de sa satisfaction ou de sa déconvenue.

* Cette relation tripartite empêche l’enfant d’accéder vraiment aux références, aux repères nouveaux que lui offre le contexte de la rééducation. C’est pourtant grâce à des repères non parentaux que l’enfant peut continuer à se construire. Ceux-ci sont d’autant plus profitables qu’ils touchent à l’un des fondements de l’enseignement et au langage écrit indispensable dans nos civilisations, même avec l’omniprésence du numérique.

* La présence d’un parent le rend acteur direct de la mise au point de la rééducation dont il ignore tout des fondements et du fonctionnement : il risquera d’interférer avec des questions, certes légitimes, mais susceptibles de perturber le bon fonctionnement de la séance par exemple en amenant à verbaliser une action qui, pour être d’une efficacité optimum, devrait rester dans le registre du procédural c’est à dire de l’action.

– Faire participer le parent aux séances de rééducation, c’est nier en partie l’enfant en tant que sujet et l’amener à une fonction d’objet face à “des grands” dont l’entente ou les contradictions valident cette position d’objet.

– Faire participer le parent aux séances de rééducation, c’est ignorer l’existence d’une communication non verbale et le poids psychologique dont elle peut peser.

– Faire participer le parent aux séances de rééducation, c’est ignorer le mode de construction de la personnalité et le rôle de la diversité raisonnée des repères.

– Faire participer le parent aux séances de rééducation, c’est faire fi de la nécessité de comprendre le geste d’écriture et son fonctionnement et transformer une pratique raisonnée, car adaptée à chaque cas, en l’application de recettes dont l’exposé viserait surtout à gratifier l’égo du rééducateur et transformerait la séance en une démarche démagogique.

En conséquence, sauf exception, pour le rééducateur qui applique avec professionnalisme la méthode Danièle Dumont, ce n’est qu’une fois que seront bien établis les exercices à faire entre les séances que le ou les parents accompagnateurs prendra/prendront connaissance des exercices à faire. A ce moment-là, l’enfant montrera ce qu’il sait faire ; les parents mesureront alors la différence entre les résultats avant la séance et les résultats en fin de séance et seront enclins à féliciter l’enfant. Combien de fois ai-je entendu la réflexion émerveillée “c’est toi qui a fait ça mon chéri !?” suivie d’un énorme bisou en récompense. En acceptant le parent à la séance, on prive aussi enfant et parent de cet instant de bonheur décisif car incitatif à poursuivre les efforts.

A la fin de la séance, guidés par l’enfant – qui s’en fera une fierté – les parents pourront essayer eux-mêmes les exercices à faire au quotidien et échanger avec le rééducateur pour comprendre afin d’accompagner au mieux l’enfant dans la réalisation de ces exercices à faire à la maison entre les séances. L’enfant n’aura pas subi le stress du regard parental au cours de ses essais et tâtonnements. Si la mise au point a été délicate, le parent n’aura pas eu l’inquiétude de se dire “il ne va pas y arriver”. Parent et enfant y gagneront en sérénité. La rééducation y gagnera en efficacité.

Bien sûr, il est des cas où, au contraire, la présence d’un parent est souhaitable. Le professionnel compétent sait les repérer, et, loin d’être dans une démarche démagogique, c’est un raisonnement professionnel étayé qui dans certains cas, mais dans certains cas seulement, le conduit à adopter cette pratique.

Pour des exemples de rééducation graphique, c’est ici. Pour des informations sur la formation c’est ici, pour les préinscriptions à la session 2018/2019, c’est là.  Et pour trouver un rééducateur / une rééducatrice méthode Dumont, c’est ici.

Par |2020-03-23T11:01:46+01:001 février 2016|2 Commentaires

Des exemples de rééducation

La rééducation de l’écriture demande une observation attentive des anomalies de l’écriture afin d’en cerner l’origine.

Pour une rééducation de l’écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d’exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d’heure.  En peu de mois de rééducation graphique, les résultats sont au rendez-vous. Ce fut le cas pour Victor, enfant dysgraphique qui, aux dires de l’équipe médicoscolaire, était condamné à ne jamais pouvoir écrire :

Victor ne pourra jamais écrire !

et pour d’autres ,  et d’autres encore

La rééducation de l’écriture améliore l’écriture, c’est son but. En même temps, en renvoyant au scripteur* une image positive par l’aspect de son écriture, par le constat de ses possibilités,  en lui donnant un geste graphique délié par lequel il peut s’exprimer sans contrainte physiologique,  elle restaure la confiance en soi.

* Le scripteur est celui qui écrit.

Elle concerne tout type de difficultés d’écriture.

Par |2019-02-22T16:27:55+01:001 février 2016|13 Commentaires

INSCRIPTIONS 2018

Les préinscriptions à la session 2018/2019 du cours de rééducation graphique Danièle Dumont seront ouvertes à partir du 1er mars.

Les cours sont accessibles aux ergothérapeutes, psychomotriciens, psychologues, enseignants, kinésithérapeutes, infirmiers ou tout autre professionnel de l’enseignement, de la remédiation ou la rééducation et de l’accompagnement.

Les cours commenceront en Octobre 2018 et se termineront en octobre 2019.

Pour le planning, le contenu, le mode d’enseignement, c’est ici.

Pour avoir une idée des compétences données par la formation, c’est là, entre autres.

Le tarif est de 2 000 euros, payables en trois versements.

Sauf cas de force majeure, les cours en présentiel ont lieu en Auvergne. Des possibilités de cohébergement en gite permettent de diviser les frais.

Les dossiers de pré-inscription sont à adresser à :

Cours de rééducation graphique Danièle Dumont, Cours privé d’enseignement supérieur à distance  8 rue Ferdinand de Lesseps 21000 DIJON

Ils comporteront :

– une lettre de motivation manuscrite

– un CV détaillé

– un document attestant de votre activité professionnelle.

Une réponse vous sera donnée dans les mois qui suivent.

Attention aux contrefaçons. La contrefaçon est une violation d’un droit de propriété intellectuelle par le fait de reproduire ou d’imiter quelque chose sans en avoir le droit ou en affirmant ou laissant présumer que la copie est authentique.  Elle présente le danger de souffrir d’erreurs ou de carences préjudiciables.

Par |2019-02-22T16:26:29+01:001 février 2016|14 Commentaires

Nouvelle édition du Geste d’écriture

Le Geste d’Écriture ● Méthode d’apprentissage cycles 1-2 Différenciation et Transversalité

 LA NOUVELLE ÉDITION du geste d’écriture va paraître prochainement. C’est avec plaisir que j’ai constaté à quel point elle s’inscrit dans la droite ligne de l’esprit du nouveau programme de l’école maternelle.  Certes, elle a pris du retard mais la publication est en cours. (Elle ne sera cependant pas dans votre soulier le jour de Noël, j’en suis  véritablement désolée. 

Le nouveau programme de l’Education nationale affirme l’ambition de l’école maternelle d’être une étape essentielle pour garantir la réussite de tous.

Dans son domaine, cette nouvelle édition du Geste d’écriture a pour ambition de donner aux enseignants un outil de terrain qui les accompagnera dans leurs efforts pour mettre tous les enfants sur le chemin de la réussite pour la suite de leurs parcours, notamment en mettant tout en œuvre pour élever le niveau de tous les élèves et réduire les inégalités qui tendraient à se profiler dès le plus jeune âge en matière d’écriture.

Je souhaite qu’avec cette nouvelle édition Le geste d’écriture soit plus que jamais à la fois un ouvrage de référence et un outil pour la pratique quotidienne. S’intégrant au jeu, l’apprentissage en transversalité évite l’écueil de l’élémentarisation de l’école maternelle. Assorti d’une prise en compte des besoins de chacun par une différenciation structurée, il fait participer à un même projet chaque enfant de la classe quel que soit son niveau, chacun en tirant un enseignement en fonction de ses propres besoins liés à sa propre évolution. Tout au long de l’ouvrage des exemples de pratiques de classe illustrent l’acquisition des compétences en différenciation et en transversalité sur divers thèmes. Par ailleurs, les rubriques ‘’Pour une bonne mise en pratique’’ sont conservées et complétées d’une réflexion sur les pratiques toxiques.

La schématisation du système d’écriture, la présentation du processus de création des formes de l’écriture cursive minuscule (en tout et pour tout 2 formes de base, avec 2 dérivées chacune, plus 1 dérivée secondaire) et du processus de formation des lettres facilitent la compréhension du fonctionnement de l’écriture et de la mise en œuvre de la méthode.

Par |2019-02-20T20:46:58+01:002 décembre 2015|4 Commentaires

Doit-on utiliser le métalangage pour expliquer la formation des lettres aux enfants ?

Une enseignante me pose la question suivante :

Je suis enseignante en grande section. J’ai acheté il y a quelques années deux de vos ouvrages « le geste d’écriture » et le premier cahier d’écriture (ancienne édition malheureusement). J’ai assisté à votre conférence à Evreux mercredi 30 septembre dernier. Cela m’a beaucoup éclairé et j’ai entrepris de revoir complètement ma façon d’aborder l’apprentissage de l’écriture cursive. Toutefois, je m’interroge : doit-on apprendre aux élèves les termes « étrécie, jambage bouclé… » et les employer pour verbaliser la formation des lettres lorsqu’ils écrivent un mot ? Je sais que l’écriture doit produire du sens et qu’il est de ce fait inutile de leur faire écrire des lignes de lettres ou enchaîner les fiches de graphismes ou même indiquer le sens des tracés. Mais comment alors, prendre appui sur les formes de bases et ses dérivées sans leur expliquer qu’un « a » par exemple est formé d’un rond et d’une étrécie ?

Merci par avance pour vos précisions et également pour tous vos travaux qui constituent de véritables outils pour nous aider à faire progresser nos élèves.

Ma réponse à cette question pédagogiquement fondamentale
Merci pour votre message.
« Doit-on apprendre aux élèves les termes « étrécie, jambage bouclé… » et les employer pour verbaliser la formation des lettres lorsqu’ils écrivent un mot ? » me demandez-vous.
Doit-on apprendre aux élèves les termes « étrécie, jambage bouclé… » ? Oui. c’est le nom des formes qui servent à construire les lettres. Si les enfants connaissent ces formes, ils les verront dans les lettres ; s’ils apprennent comment est constituée chaque lettre ils sauront l’identifier dans les mots.
En revanche les employer pour verbaliser la formation des lettres lorsqu’ils écrivent un mot ? Non. Comme vous l’écrivez ensuite, l’écriture doit produire du sens. Donc si je décris la formation des lettres quand j’écris, c’est à dire si je dis « une grande boucle, une petite boucle, une grande boucle, une petite étrécie, une grande étrécie » lorsque j’écris, je ne peux pas penser en même temps ce que j’écris.
Si je verbalise la formation des lettres, je dis « je pars de…, je monte jusqu’à…, je tourne de tel côté etc. » alors non seulement j’évacue le sens de l’écrit, mais j’évacue aussi la compréhension de la formation des lettres. (cf. Oraliser, verbaliser, nommer )

La question est : « comment alors, prendre appui sur les formes de bases et leurs dérivées sans leur expliquer qu’un « a » par exemple est formé d’un rond et d’une étrécie ? » Lorsqu’on leur apprend la formation de chaque lettre on l’explique aux enfants : ainsi la lettre »a » est effectivement formée d’un rond fermé par une petite étrécie. Il me semble important que l’enfant ne confonde pas la lettre et la ou les formes constitutives de la lettre.
Ensuite, une fois que la lettre est intégrée dans un mot, c’est le mot qui prime, donc le sens qu’il véhicule et que véhicule le discours entier (phrase ou texte)
Le poster du processus de formation des lettres montre comment prendre appui sur les formes de base et leurs dérivées pour construire les lettres. Je vous suggère de l’utiliser en utilisant des caches que vous découvrirez progressivement.

Par |2020-03-23T11:02:47+01:0012 octobre 2015|2 Commentaires

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