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Peu connu mais bien gênants : les tremblements essentiels

En préparant une nouvelle conférence – renouveau oblige après cette période difficile – j’ai pointé une difficulté peu connue et pourtant handicapante pour ceux qui en sont victimes.

Leur écriture est sujette à de petits tremblements presqu’imperceptibles mais souvent suffisants tout de même pour susciter des remarques récurrentes. « Applique-toi ! » lit-on en boucle sur les cahiers des enfants qui en souffrent. (suite…)

Par |2021-11-09T18:24:34+01:0028 septembre 2021|Commentaires fermés sur Peu connu mais bien gênants : les tremblements essentiels

Présentation synthétique de la méthode Dumont

L’écriture est un devenu un acte si banal dans nos sociétés que l’on pourrait presque penser qu’il suffit de savoir écrire pour pouvoir l’enseigner. (suite…)

Par |2023-05-05T08:21:34+02:006 mars 2021|0 commentaire

Présentation détaillée de l’édition 2016 du Geste d’écriture

Le geste d’écriture – Méthode d’apprentissage – Cycle 1 – Cycle 2 est né en 1999 après 5 ans de formation dans diverses circonscriptions essentiellement bourguignonnes. 

Tout a commencé en novembre 1993, au retour des vacances de Toussaint. Une inspectrice de l’Education Nationale avait remarqué une amélioration quasi soudaine de l’écriture d’un enfant d’une classe qu’elle visitait (suite…)

Par |2021-01-06T02:30:13+01:006 janvier 2021|Commentaires fermés sur Présentation détaillée de l’édition 2016 du Geste d’écriture

INSCRIPTIONS AU COURS DE RÉÉDUCATION GRAPHIQUE SESSION 2024

LES INSCRIPTIONS AU COURS DE RÉÉDUCATION GRAPHIQUE SESSION 2024 ET AU COURS D’ENSEIGNEMENT DU GESTE D’ECRITURE SONT OUVERTES

Ils débuteront le lundi 8 juillet par une journée de conférences

  1. Le geste d’écriture en maternelle – La prise en compte de l’enfant
  2. Le geste d’écriture en élémentaire – Le regard de l’enfant sur les attentes

Le 2e jour , mardi 9, sera une journée d’approfondissement de l’enseignement des conférences

Le 3e jour, mercredi 10, sera une journée d’ateliers de mise en application thématique

La formation à la rééducation d’écriture se poursuivra les 2 jours suivants puis au mois d’octobre.

Pour consulter le déroulement de ces formations et suivre les liens d’accès aux demandes de renseignements complémentaires , voyez ici https://legestedecriture.fr/rubrique/formation-a-la-reeducation ou sur YouTube https://www.youtube.com/watch?v=gIYInWL2wRA

 

LE COURS DUMONT EN QUELQUES MOTS

Le Cours Dumont existe depuis 1988. Le cours de rééducation graphique Danièle Dumont a largement passé le cap des 25 années d’existence. Les premières rééducatrices ont pris leur retraite depuis longtemps. Elles étaient installées à Dijon, à Longvic, à Marseille, à Aix-en-Provence, à Marc en Baroeul, en Belgique…

Le cours s’adresse aux professionnels de la rééducation (ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, kinésithérapeutes, posturologues) et aux enseignants concernés par la question et qui ressentent le besoin de s’appuyer sur une réflexion en profondeur pour comprendre la problématique de l’écriture qu’ils ont à enseigner ou à rectifier.

S’appuyant sur plus de 30 ans de réflexion et de recherche empirique puis universitaire, ces cours donnent aux enseignants les connaissances et compétences nécessaires pour donner à chaque enfant accès à une écriture de qualité et qui fait sens au fil de l’écrit. En ce qui concerne la rééducation de l’écriture les cours permettent aux professionnels de donner à l’enfant ou à l’adulte qui les consulte (sauf cas pathologiques graves) les moyens d’écrire de sa main de façon présentable et fonctionnelle. Véritable cours de graphodidactique, il leur permet d’aller au cœur de la problématique de l’écriture pour comprendre son fonctionnement afin de tenter de remédier à son dysfonctionnement.

Sa créatrice et formatrice

Danièle Dumont, docteur en sciences du langage (Université René Descartes Paris 5), expert en écriture et documents (DU de la faculté de médecine de Brest), élaboratrice du concept de geste d’écriture et de la double méthode d’enseignement et de rééducation de l’écriture qui porte son nom (Méthode Dumont). Le geste d’écriture, ouvrage de référence publié en 1999, a vu paraître sa 4ème édition en 2022.

À côté du cours lui-même de nombreuses conférences pédagogiques l’ont transportée dès 1993 de Bourgogne à Amiens, à Marseille, à Brest, à Lyon… en Italie, en Belgique, au Maroc, en Tunisie, au Mexique etc… https://legestedecriture.fr/rubrique/quelques-conferences-en-photo/

Son enseignement s’est diffusé jusqu’en Hongrie ou encore au Québec où son enseignement est à la base de certaines publications et enseignements.

Pour toute information quelle qu’elle soit adressez-vous exclusivement par mail à daniele.dumont@orange.fr N’envoyez jamais de lettre simple ni recommandée.

Par |2024-06-02T00:01:46+02:0027 décembre 2020|1 Commentaire

Obliques des M et N

Question : En lisant votre livre, j’ai trouvé des réponses à tout un tas de difficultés rencontrées par mes élèves. Après des alignements en salle de jeux, puis sur la table, etc, je les ai vus coller des étiquettes horizontalement sans repères et sans aide, même si mes réalisations ne sont pas aussi jolies que le calendrier mis au début du site ! Merci pour votre travail. Nous rencontrons des difficultés dans l’écriture des majuscules d’imprimerie pour obtenir que les obliques des N et M par ex soient vraiment obliques. Nous avons essayé l’observation des enfants descendant sur le toboggan : est-ce une solution ? Y en a t-il d’autres ? Merci de votre réponse.

Ma réponse : Vous soulevez-là une question fort intéressante qui me sera l’occasion de repréciser le rôle du contrôle visuel et ce  qui relève de l’encodage procédural.

La place de l’enseignement des capitales dans Le geste d’écriture en montre les bases de l’apprentissage : il se place juste après la gestion statique de l’espace graphique qui fait place à l’apprentissage de la tenue et du maniement du stylo ( pages 75 /76 de la nouvelle mouture – août 2012) .

La gestion statique sert au contrôle visuel des contingences spatiales de l’écriture dont vous avez souligné la réussite mais les premières traces graphiques celles laissées par l’apprentissage de la tenue et du maniement du crayon. Ce sont des verticales. leur rectitude est due au bon déplacement des doigts. De la même façon, les obliques sont obtenues par le mouvement des doigts.

Autrement dit, ce ne sont pas des référents visuels qui guident l’enfant dans l’apprentissage* des formes mais un encodage procédural. Je vous suggère donc de leur faire faire la “course aux zigzags ” – que vous avez dû voir dans le livre et le cahier . Ils la font les yeux ouverts, les yeux fermés d’un geste vif. Jamais au ralenti et surtout jamais en verbalisant.

Ensuite vous montrez au tableau un aménagement de cette “course aux zigzags” en dépliant bien droit les doigts  au début et en les repliant bien droit à la fin pour faire le M. Vous ne ralentissez pas trop votre geste et vous leur proposez de le faire en fermant les yeux pour commencer. Quand ils sauront écrire M, l’accès à N devrait être facile.

* Une fois les formes de base et leurs dérivées connues, elles sont les référents visuels qui servent à analyser les lettres pour bien les écrire. Elles constituent le métalangage indispensable pour bien voir les lettres.

Donnez-nous des nouvelles.

 

Par |2019-02-21T20:31:06+01:0030 septembre 2012|0 commentaire

Intérêt de l’écriture précoce du prénom

Question : Quel est l’intérêt d’écrire le prénom au plus tôt ?

Réponse : La réponse dépendra surtout de ce que signifie “au plus tôt”.

S’il s’agit de commencer à le faire écrire dès que l’enfant commence à prendre un crayon cela n’appellera pas la même réponse que s’il s’agit de le faire écrire dès que l’enfant a les compétences requises pour l’écrire correctement, ni la même réponse s’il s’agit de faire en sorte que cette écriture soit pertinente.

Il n’échappera pas que faire écrire le prénom – ou toute autre chose – avant même que l’enfant ait appris à tenir et manier un crayon est une erreur pédagogique.

Le faire avant que l’enfant maitrise les contingences spatiales de l’écriture lui fait courir le risque d’écrire plus mal son prénom que toute autre chose lorsqu’il arrivera au CP car c’est difficile de perdre ses mauvaises habitudes.

“Écrire le prénom au plus tôt” signifie en général “l’écrire avant tout autre écrit”. Le prénom fait partie de ce qu’on appelle les noms propres. Chaque enfant a donc son propre prénom. Lorsqu’on l’appelle il répond. Il répond éventuellement “présent” ou “je suis là”, ou “c’est moi”. Si l’appel se fait tous les matins l’enfant est donc en droit de penser que le prénom le représente. C’est d’autant plus vrai quand on place à part le prénom des absents. Cette conception de l’écriture du prénom est renforcée par la présence d’une image à côté du prénom écrit et sa disparition au bout d’un certain temps pour laisser place au prénom seul : la photo représente l’enfant, l’écriture du prénom “le représente donc”.

Voilà donc l’entrée dans l’écrit entachée dès le début d’une erreur fondamentale bien ancrée qu’il faudra du temps pour réparer : pour l’enfant l’écrit représentera donc l’objet – ce qui pouvait déjà correspondre à une tendance naturelle. Cette tendance est «  justifiée », donc renforcée par un exemple renouvelé au quotidien : l’écriture des prénoms de la classe « représente » chaque enfant de la classe (dans l’esprit de l’enfant).

Il s’agira donc ensuite de montrer à l’enfant que l’écrit ne représente pas l’objet, et même ne représente rien. Ce ne sera pas chose facile, d’autant plus que la charge affective placée dans le prénom donne bien du poids à cette compréhension erronée. Il faudra donc du temps pour déconstruire cette idée fausse en veillant d’une part à ne pas blesser l’enfant (ce n’est pas facile d’admettre, même en soi-même, qu’on n’a pas compris ce qui est pourtant fondamental), d’autre part à ne pas décrédibiliser l’école (elle a laissé croire des choses qui ne sont pas).

L’école maternelle devra donc apprendre à l’enfant, avant qu’il en sorte, que, contrairement à ce qu’elle lui a laissé croire dès qu’il y est entré, l’écrit renvoie à l’oral qui, placé dans un contexte, fait comprendre ce que l’auteur a voulu exprimer.

Lorsque l’enfant saisit que l’écrit renvoie à l’oral, il commence à en percevoir les occurrences orthographiques. Or, actuellement plus encore que dans le passé, les prénoms répondent mal aux occurrences orthographiques de la langue française ou ont une orthographe instable.

En ayant comme base de référence l’écriture du prénom, l’enfant aura du mal à repérer implicitement l’existence d’occurrences orthographiques.

Donc, l’écriture précoce du prénom ne présente linguistiquement aucun intérêt pour l’entrée dans l’écrit. Elle peut, au contraire, créer une méprise sur le fonctionnement de l’écrit, freiner la compréhension de l’existence d’une relation grapho-phonologique et, par voie de conséquence, freiner l’acquisition de la lecture et de l’orthographe.

En outre, les différences de lettres d’un prénom à l’autre se prêtent mal à une séance de découverte collective, donc en cas d’apprentissage anticipé, l’écriture du prénom doit être individualisée. Cela n’est pas chose facile dans des classes surchargées.

Enfin, les lettres d’un même prénom ne se prêtent pas toujours à la mise en place d’une progression structurée et efficace d’apprentissage des lettres elles-mêmes et de leur enchaînement. L’enfant va donc en retirer une compétence morcelée difficilement  réinvestissable.

Donc écrire le prénom de façon anticipée présente de nombreux inconvénients.

L’écrire au plus tôt, si on parle d’écrit de qualité sur le plan technique et sémantique, signifie l’écrire lorsqu’on sait adopter une bonne posture, tenir et manier son crayon, reconnaître les lettres qui le composent et les former avec fluidité en leur donnant des dimensions et proportions adaptées et en leur assurant un enchaînement judicieux, placer ces lettres correctement dans la page, percevoir l’existence d’une relation graphophonologique et avoir compris qu’écrire c’est produire du sens.

Par |2021-12-14T14:48:07+01:0018 juin 2012|4 Commentaires

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