Pourquoi un deuxième billet ce premier juin ?
Parce que revient régulièrement, comme le monstre du Loch Ness, la question de la tenue et du maniement du crayon. Celle-ci est assez régulièrement liée à la question du choix du stylo.
J’ai rapatrié ces jours-ci sur mon site la plupart des articles concernant la tenue et le maniement du crayon ainsi que le choix du stylo. Parmi les choix vous ne trouverez pas le critérium dit aussi porte-mine. En revanche, vous le trouverez toujours sous la rubrique : “le crayon et le stylo” mais sous l’intitulé “l’usage du porte-mine” et non “le choix”
Pourquoi ? et qu’elle importance cela a-t-il ?
Parce que cet outil scripteur est utilisé par certaines personnes comme un moyen d’éviter que l’enfant appuie c’est à dire, plus concrètement d’empêcher l’enfant d’appuyer : lorsque l’enfant appuie trop fort sur le papier, la mine casse. En fait il ne s’agit pas de lui apprendre à faire mais au contraire de le contraindre à ne pas faire.
Il est bien évident que nous ne préconiserons jamais ce type de dressage, car c’est bien là un dressage comparable à l’exploitation du réflexe pavlovien.
C’est d’ailleurs à cause du stress provoqué par cette situation de dressage que j’ai connu l’existence de cette pratique il y a déjà un certain nombre d’années. J’ai en effet reçu un SOS d’une maman s’inquiétant du refus de son fils de faire sa rentrée de CE2. J’ai mis ici la partie écrite de nos échanges.
J’ai développé aussi la question du critérium dans Le geste d’écriture Edition 2016, page 237.
Ce thème vous intéresse ? Merci de ne pas recopier ni plagier cet article, pas plus que tous ceux du site ou le contenu de mes publications en librairie ou sur la toile. En revanche c’est avec plaisir que j’apprendrai que vous avez mis un lien sur votre site.