A savoir pour commencer une fois qu’on connait les formes de base et leurs dérivées ( http://legestedecriture.fr/du-nouveau-dans-les-formes/)
– Une grande boucle n’est pas une autre forme que la boucle ;
– une grande boucle n’est pas une petite boucle en plus grand.
– Une grande boucle s’obtient avec le même geste que la boucle mais en tirant les doigts vers le haut.
Donc on peut enchaîner petites et grandes boucles en jouant sur le mouvement des doigts qui tournent sans trop se déplier ou qui tournent en tirant les doigts vers le haut.
En passant une série de petites boucles dans “la machine à étrécir” (un rectangle qu’on aura tracé sur la feuille) on obtient une série de petites étrécies (cliquer sur l’image).
La création des étrécies
En passant tout un chapelet de boucles de dimension diversifiées, on obtient tout un chapelet d’étrécies.
En faisant tout un chapelet de petites boucles, grandes boucles, petites étrécies, grandes étrécies qui se suivent de façon (qu’on peut percevoir comme) aléatoire, on peut isoler des groupes de lettres formant des mots :
On peut ainsi montrer les mots ”le”, ”il”, ”elle” ”lui” etc. en fonction des choix ou des besoins.
C’est cette danse des doigts que je suggère de faire faire aux enfants pour entrer dans l’écriture : ainsi, ils écrivent d’abord ”elle lit” ; ensuite seulement ils décomposent leur phrase en mots puis en lettres. Tout cela dans la même séance.
Je suggère donc de faire faire des séances ”danse des doigts” (qui produisent des séries aléatoires de boucles et d’étrécies) pour finir par faire découvrir l’écriture à partir de ces productions.
Pour cela il faut cependant que la gestion statique de l’espace graphique soit réussie (que les enfants écrivent droit, vertical, régulier et régulièrement espacé) pour que les productions puissent d’emblée déboucher sur de l’écriture.
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