Test de latéralité
De nombreux enfants qui écrivent de la main gauche écrivent mal. Pour plusieurs d’entre eux, c’est tout simplement qu’ils ne sont pas gauchers. La plupart du temps, le choix de leur main d’usage pour écrire a (suite…)
De nombreux enfants qui écrivent de la main gauche écrivent mal. Pour plusieurs d’entre eux, c’est tout simplement qu’ils ne sont pas gauchers. La plupart du temps, le choix de leur main d’usage pour écrire a (suite…)
En 2015, la Mission Laïque Française me demandait une conférence dans le cadre de son congrès sur le numérique sur le thème de Communication, citoyenneté, autonomie.
Le thème qu’il m’avait été demandé de traiter était :
NÉCESSITÉ ET INTIMITÉ DE L’ÉCRITURE MANUSCRITE
Quelle que soit la façon dont on comprend cet intitulé, on perçoit bien qu’il aborde deux champs qui peuvent se révéler (suite…)
FORMATION A L’ENSEIGNEMENT DE L’ÉCRITURE, tous cycles confondus.
Outre les formations assurées dans le cadre directe des écoles – qui n’existent que dans les écoles privées – le cours Danièle Dumont, organisme de formation continue, propose à tout enseignant une formation sur 3 jours de 8 heures, soit 24 heures, à l’enseignement de l’écriture.
Le public concerné
La formation s’adresse à tout enseignant d’école maternelle ou élémentaire qui s’intéresse à l’enseignement de l’écriture.
Le thème
La formation offre une réflexion approfondie sur le fonctionnement du geste d’écriture au sens plein du terme et sur son apprentissage, c’est à dire de la façon dont l’enfant prend le crayon jusqu’à l’activité proposée à l’enfant pour qu’écrire soit pour lui l’expression de sa pensée.
L’objectif
Former à l’enseignement de l’écriture tout enseignant des écoles primaires.
À l’issue de la formation l’enseignant saura :
Le programme
Les moyens mis en œuvre
Supports visuels power-point. Expérimentations. Confrontation des expérimentations.
L’animateur/trice
Danièle Dumont, directrice du cours, docteur en sciences du langage, créatrice du concept de geste d’écriture et fondatrice de la méthode d’enseignement de l’écriture et de la méthode de rééducation graphique qui portent son nom.
Les dates
Du 2 au 4 novembre 2017
Les horaires
De 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, soit 24 heures de formation.
Le lieu
Layras 63290 Châteldon Hébergement possible en gites communaux
Le coût et le mode de règlement
900 euros pour l’ensemble des trois jours. paiement en trois versements de 300 euros chacun dont le 1er à l’inscription.
Les frais de déplacement et d’hébergement sont à la charge des participants. L’école peut mettre les participants en relation pour des co-hébergements ou des covoiturages.
L’inscription
Elle se fait dès maintenant, 12 mars 2017, par lettre de motivation adressée à :
Cours Danièle Dumont, 8 rue Ferdinand de Lesseps, 21000 DIJON
L’inscription sera définitive après réception du contrat dûment signé et paraphé qui sera adressé aux postulants après acceptation de leur demande d’inscription, lequel sera accompagné du règlement convenu.
Pour la formation à la rééducation graphique, c’est ici
Attention aux contrefaçons de publications ou de cours de pédagogie de l’écriture et de rééducation de l’écriture méthode Dumont.
Drôle de titre sans doute que celui-ci. « Apprendre à tenir le crayon » serait un titre plus simple Oui. Mais (suite…)
Le système d’écriture. C’est une expression qui parle à tout le monde. A y regarder de plus près on s’aperçoit que la plupart du temps on entend par là : le système alphabétique ou son équivalent en tant que signes qui permettront que l’écrit soit porteur de sens dans les langues non alphabétiques. Et bien souvent, ce n’est même pas de l’étude du système qu’il s’agit en ce qui concerne l’écriture alphabétique mais juste l’énoncé de la suite des lettres dans l’ordre l’alphabet ou classées par « familles de lettres ». Mais ce n’est pas des lettres que je souhaite vous parler aujourd’hui, c’est du système dans lequel elles prennent vie. Les lettres, ce sera pour une autre fois.
Je viens donc de mettre en ligne la présentation du système d’écriture, c’est là sur youtube.
Bon visionnage !
Lors de la sortie de la police de caractères Cursive Dumont maternelle, nous avions précisé que le fonctionnement de la police est lié à celui des variantes contextuelles de la technologie Open Type. A ce sujet nous avions déploré que Libre office ne mette pas encore en œuvre les variantes contextuelles. Mais voilà qui est fait : La version de Libre Office qui fera fonctionner correctement la police est en cours de finalisation. Elle devrait être disponible très rapidement (Version 5.3). Pour information, voici le lien de téléchargement de Libre Office version 5.3.0 beta 2. , la version d’essai.
La rectification a été faite dans le descriptif .
De nombreuses publications en ligne se réfèrent à mes propositions pédagogiques. Parmi elles, certaines publient la modélisation de l’apprentissage de l’écriture en l’amputant d’une colonne. Croyant (suite…)
Il existe plusieurs « tests » de latéralité oculaire. Les guillemets pointent les risques de relativité de certains de ces tests. Ainsi, celui qui consiste à repérer avec quel œil on regarde dans un tube est (suite…)
Je reçois ce jour un double message fort intéressant. Sa première partie propose une comptine.
Bonjour Madame Dumont.
J’ai assisté à une de vos conférences et acheté votre dernier livre. Merci pour ce travail qui éclaire ce qu’est notre écriture et comment l’enseigner.
Je voudrais apporter ma pierre à l’édifice. J’ai créé une comptine pour ramener au calme. Elle n’a pas d’air (ce n’est pas une chanson). Mais il faut marquer les syllabes régulièrement, avec la voix, avec les mains ou les pieds pour obtenir une pulsation.
La voici :
Je sais parler tout bas
zoum et zoum et raplapla
Je sais bien chuchoter
zoum et zoum et tasse de thé
Je sais surtout me taire
zoum et zoum et pomme de terre.
On peut l’associer à des gestes si on ne tape pas dans les mains : mains à plat l’une contre l’autre pour le raplapla, faire semblant de se servir du thé pour le deuxième vers et mettre un doigt devant la bouche pour la fin.
On peut dire cette comptine (le terme est ici approprié puisqu’elle permet de compter le temps en durées égales) lentement ou rapidement : on fait ainsi varier le tempo.
Elle est de plus efficace pour ramener le calme, recentrer les élèves.
Elle est de ma part un hommage à Louis Prima (zoum et zoum).
Cordialement,
Stéphane Lebrun (instit de maternelle MS)
Je trouve votre petite comptine tout à fait ravissante. C’est un bon étayage du rythme d’espace qui sert à apprendre à tenir la ligne et à gérer l’espace sur l’horizontale. Je proposerais la gestuelle suivante :
Je sais parler tout bas on met les mains en porte-voix
zoum et zoum et raplapla on frappe dans les mains
Je sais bien chuchoter on met les mains en porte-voix
zoum et zoum et tasse de thé on frappe dans les mains
Je sais surtout me taire on met un doigt devant la boucle
zoum et zoum et pomme de terre. on fait semblant de frapper dans les mains
Elle me semble effectivement particulièrement propice à ramener le calme et à recentrer l’attention.
En ce qui concerne son usage en étayage de la gestion statique de l’espace graphique, on pratique ensuite comme il est indiqué pour l’ensemble des comptines : frappes sur la table, frappes sur la table en avançant vers la droite, taches de peinture à l’éponge.
Merci Stéphane pour ce partage
Vous avez rendez-vous chez une rééducatrice / un rééducateur en écriture ? Vous avez peur que ça se passe mal ?
Si vous vous adressez à un-e professionnel-le qui soit à l’écoute des besoins et des attentes il n’y aucune raison d’avoir peur. Arrivé un peu stressé, votre enfant repartira rassuré car il aura acquis avec une bonne confiance en ses possibilités. Cela ne se fait pas par hasard.
Comme son enseignement, la rééducation de l’écriture a pour objectif « l’obtention d’une écriture cursive fluide, claire, lisible, bien disposée dans la page et dans le lignage, autorisant directement l’accès à la fonction sémantique de l’écriture. » (Le geste d’écriture, 1° édition page 14, édition 2016 page 60, dans les documents d’accompagnement des programmes d’élémentaire, de 2016 c’est ici).
Au sein du Cours de rééducation graphique Danièle Dumont, Cours privé d’enseignement supérieur par correspondance, je forme des rééducateurs et rééducatrices de l’écriture. Ceux-ci sont également ergothérapeutes, psychomotriciens, kinésithérapeutes, enseignants…
Parce qu’ils/elles sont indépendant-e-s le groupe est informel. Pas de nom qui se veuille prestigieux ni pour nommer le groupe, ni pour nommer la fonction. Nous nous contentons simplement d’être des rééducateurs et rééducatrices en écriture méthode Dumont. Nous sommes des professionnels attachés à nous porter au plus haut des compétences qu’attendent de nous les personnes en demande pour cause de mauvaise écriture ou de difficultés à écrire. Pour cela nous nous tenons informé-e-s, nous échangeons et nous participons chaque année à un colloque que j’organise et j’offre au cours duquel nous menons en profondeur un travail de réflexion sur un thème différent chaque année. Conférences, table ronde et ateliers s’y succèdent.
Vouloir se porter au plus haut niveau de compétences exige aussi de se soucier de la qualité de la relation et de son impact. Et c’est cela dont je veux vous parler, vous qui êtes dans l’attente.
Si c’est l’écriture qui est concernée, il ne s’agit pas pour autant d’en oublier le scripteur. La qualité de la relation fait partie intégrante de la rééducation. J’avais attiré l’attention sur le sujet en début d’année en montrant que, sauf exception, la présence des parents tout au long de la séance de rééducation est pénalisante voire douloureuse pour l’enfant.
Je voudrais aujourd’hui attirer l’attention, sur un autre cas de négligence de la prise en compte de l’enfant lui-même (ou de l’adulte). Je viens en effet de lire dans les pages d’un quotidien la présentation publicitaire d’une personne qui s’installe en rééducation et qui, d’emblée, met en évidence que la pratique qui lui a été enseignée présente cette lacune dommageable. Preuve qu’elle n’est pas consciente qu’il s’agit d’une lacune.
Oublions donc cette personne et voyons le cas normal de traitement d’un enfant qui, comme celui qu’elle présente, consulte pour des difficultés d’écriture : lenteur, douleurs, gêne dans l’activité graphique…
L’une des premières choses à faire est de le faire écrire pour voir comment il s’y prend. En effet, la plupart du temps une mauvaise tenue de stylo ou son mauvais maniement sont en cause (ils sont ou non assortis d’une mauvaise posture).
Dès l’écriture des premiers mots, le professionnel voit le problème, l’analyse et comprend ce qu’il lui faut faire pour y remédier. Il n’en demande donc pas plus pour le moment et c’est donc à cela qu’il se consacrera en tout premier lieu pour pouvoir ensuite mener la suite de la rééducation dans de bonnes conditions.
Cette rectification a pour quadruple effet :
En revanche, si le ‘’rééducateur ‘’ commence la séance en faisant écrire l’enfant pendant cinq minutes, on comprendra aisément que le bienêtre de l’enfant n’est pas pris en compte : cinq minutes d’écriture lorsqu’on n’arrive pas à écrire correctement, lorsqu’on est trop lent, lorsqu’on se crispe sur le crayon, et plus encore lorsqu’on souffre… c’est long, beaucoup trop long. De quoi ajouter au stress, au manque de confiance en soi et de provoquer une forte envie de ne plus revenir.
Il faut au professionnel moins d’une minute pour voir et comprendre des difficultés de tenue et de maniement du crayon et assez peu de temps pour y remédier. Pourquoi alors infliger à l’enfant cinq longues minutes d’un exercice qui lui est pénible, voire douloureux ?
Pour observer son écriture ? Le professionnel aura demandé que l’enfant vienne avec ses cahiers du moment et des cahiers antérieurs. Il pourra y observer les anomalies qui nécessitent une rééducation.
Pour dresser un bilan ? Le professionnel peut alors faire ce bilan sans infliger cette souffrance psychologique et/physique à l’enfant.
Pour dresser un bilan à partir d’un test étalonné auquel l’administration lui impose de se référer ? Le professionnel ne le fera que s’il doit le faire impérativement et impérativement à ce moment-là. Dans le cas contraire, il ne le fera pas ou il attendra que l’acte d’écrire soit moins douloureux psychologiquement et/physiquement, ce qui, puisqu’il est compétent, va intervenir très vite. Il recueillera ainsi les anomalies de l’écriture qu’il doit traiter sans pour autant provoquer chez l’enfant une réaction de rejet, de refus et accentuer son manque de confiance en soi.
On trouvera ici des exemples de rééducation de la tenue et/ou du maniement du crayon. Ces exemples font exclusivement partie de ma collection personnelle (le nom figurant en bas à droite de l’écran sur ce site est le nom de mon site en pages perso –Il peut vous arriver de le retrouver utilisé par une autre personne comme nom de domaine c’est qu’elle me l’a emprunté sans mon autorisation et l’a déposé – la date indiquée est celle de la restructuration des pages perso orange.)