En 2015, la Mission Laïque Française me demandait une conférence dans le cadre de son congrès sur  le numérique sur le thème de Communication, citoyenneté, autonomie.

Le thème qu’il m’avait été demandé de traiter était :

NÉCESSITÉ ET INTIMITÉ DE L’ÉCRITURE MANUSCRITE

Quelle que soit la façon dont on comprend cet intitulé, on perçoit bien qu’il aborde deux champs qui peuvent se révéler contradictoires : d’un côté ce dont on a absolument besoin pour une fin donnée, c’est à dire ce dont la nécessité se fait impérativement sentir ; de l’autre ce qui est du domaine de l’espace privé, profond, personnel.

Ce n’est qu’en allant plus loin dans la compréhension de ces deux termes que s’en dégagent des lectures diversifiées. J’en retiendrai deux :

  • Nécessité et intimité de l’écriture manuscrite par opposition à l’écriture numérique, autrement dit à l’heure du numérique l’écriture manuscrite a-t-elle encore sa place, est-elle encore nécessaire et en quoi l’intimité est-elle partie prenante dans son usage ?
  • Nécessité et intimité de l’écriture manuscrite en elle-même, autrement dit observation de la dialectique entre ce qui est nécessaire pour que l’écriture manuscrite soit ce qu’elle est et ce qui relève du profond, du privé, de l’intime dans sa réalisation.

Au sujet de l’apprentissage de l’écriture au clavier, on peut voir en complément la vidéo de Jean-Luc Velay 

Voici donc, dans le cadre étendu du congrès de la MLF tenu en 2015 sur le thème du numérique, le développement de ces deux approches : Nécessité et intimité de l’écriture manuscrite