L’échelle dite d’Ajuriaguerra recense les spécificités de l’écriture de l’enfant constatées à partir de l’observation de l’écriture de plusieurs centaines d’enfants d’écoles élémentaires.
Elle est construite sur la base d’une recherche menée par Hélène de Gobineau (et Roger Perron) sous la direction de … René Zazzo.
Les résultats ont été publiés en 1954 aux Editions Delachaux et Niestlé dans Génétique de l’écriture et étude de la personnalité – Essai de graphométrie. L’ouvrage concernait à la fois l’échelle A, échelle d’autonomie (appelée aussi parfois échelle des écritures d’adultes), l’échelle E dite des composantes enfantines, et l’étude d’indices d’exnormalité. Ces échelles avaient été élaborées après examen et tri sélectif des items définis par les résultats de la recherche.
Suite au décès prématuré d’Hélène de Gobineau, les ”cahiers” (exercices d’observation) annoncés dans Génétique de l’écriture, n’ont jamais vu le jour.
L’échelle a été reprise et complétée par l’équipe d’Ajuriaguerra. De nouvelles écritures d’enfants sont venu compléter le corpus. L’échelle a été réexaminée et ramenée à 30 items : 14 dits de forme, 16 dits de motricité.
Le rapprochement entre l’âge des enfants et la fréquence d’apparition des items a permis d’attribuer à chaque item un coefficient de pondération. Le score obtenu permettrait de connaître l’âge graphomoteur.
Actuellement cette échelle n’a plus aucune utilité en tant que telle. En revanche les items qui la composent gardent tout leur intérêt à la condition de savoir en diagnostiquer l’origine, ce que l’échelle elle-même ne dit pas. Cette échelle E n’est pas une échelle de dysgraphie et elle n’a pas été conçue comme telle.
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