Parents, cette page vous est tout spécialement dédiée.

Au moment où se décident les passages en CP, je vous propose ci-dessous une réflexion sur le passage anticipé. Si tout va bien et si votre enfant est précoce, pourquoi pas ? Il trouvera au CP de quoi commencer à alimenter son envie de savoir.  Dans le cas contraire, le poids des inconvénients risque d’être plus lourd que celui des avantages et l’ensemble de sa scolarité risque d’en être affectée. Rien n’empêche d’ailleurs qu’il saute plus tard une autre classe que la GS.  Pour plus de détail lire plus bas : “passage anticipé au CP”.

Qu’il ait ou non un an d’avance, qu’il soit ou non précoce, votre enfant écrit mal ?

Cela semble si naturel d’écrire, que vous voilà bien surpris(e ) devant ses cahiers. A moins que, au contraire, vos souvenirs de classe vous rappellent que, vous aussi, vous avez peiné, voire souffert, pour y arriver. Peut-être même avez-vous gardé « une écriture de cochon » ou « une écriture pattes de mouche » de celles qu’on n’ose pas trop montrer et vous préféreriez que votre enfant n’ait pas ce problème.

Je vais tâcher de répondre ci-dessous à vos questions les plus courantes. De nombreuses questions me sont régulièrement posées. Seules les plus générales figurent pas sur le site.

Si vous souhaitez faire travailler un peu l’écriture cet été à votre enfant, tout un éventail de cahiers est à votre disposition.

Mais peut-être a-t-il besoin d’être pris en main par un(e ) professionnelle ? Vous trouverez ici des adresses de rééducateurs ou rééducatrices en écriture formées à ma méthode. Il s’agit d’une méthode que j’ai mise au point au fil de près de 30 ans de recherche empirique et universitaire. Elle prend en compte l’ensemble de ce qui fait le geste d’écriture.

Elle s’appuie sur les mêmes bases que ma méthode d’enseignement de l’écriture dont vous trouverez les fondements sur le site ou dans Le geste d’écriture. Publié pour la 1ère fois fin 1999, Le geste d’écriture a connu en 2012 sa 13ème réimpression. Ce sont ces bases qui nourrissent mes conférences pédagogiques et formations depuis 20 ans et m’ont de ce fait fait toucher quelques milliers d’enseignants.

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♦ Pour information suite à la parution en ligne d’un article présentant un autre site comme étant le mien : outre le présent site et son prédécesseur ,  mes seuls sites sont d’anciens sites en pages perso avec l’extension monsite-orange.fr dont http://reeducation.ecriture.monsite-orange.frhttp://ddumontreeducatrice.monsite-orange.fr/

♦ Mes sites personnels et les sites des personnes habilitées à se réclamer de ma formation sont tous accessibles à partir du présent site.

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PASSAGE ANTICIPE AU CP 

L’AMBIDEXTRIE

LA MAIN GAUCHE

 LE STYLO – LE CRAYON : TENUE ET CHOIX

 

LES GUIDE-DOIGTS

 

 

LA POSITION DU CAHIER

Le cahier doit-il être placé très droit ou un peu incliné ?

Pour un meilleur confort, le cahier doit être légèrement incliné vers la gauche pour le droitier, vers la droite pour le gaucher. En effet, lorsque le cahier est incliné, il est plus ou moins dans l’axe de l’avant-bras ce qui permet de placer la main tout naturellement dans le prolongement de l’avant-bras. Les muscles du bras sont alors en position de repos. En pliant et dépliant les doigts ont trace des lettres verticales. Dans le cas contraire – c’est-à-dire lorsque le cahier est placé bien droit sur la table – il faut tordre plus ou moins le poignet et soit contorsionner légèrement la main pour pousser le stylo avec son pouce pour que les lettres soient droites, soit écrire d’un mouvement du poignet au lieu d’un mouvement des doigts. Tout cela est plus fatiguant.

Le cahier doit-il être déporté vers la gauche ou vers la droite ?

C’est une question de confort personnel. La réponse est donc individuelle. Elle est liée à la latéralité de la main mais aussi à la latéralité de l’œil (ce ne sont pas forcément les mêmes).

Le cahier doit-il être avancé sur la table ou placé au bord de la table ?

Pour un meilleur confort, le cahier doit être plus ou moins avancé sur la table. Cela permet un appui plus solide de l’avant-bras. Pour les gauchers le cahier doit être un peu plus avancé encore de façon à ce que leur bras ne bloque pas contre leur corps pour aller au bout de la ligne.

LES RÉGLURES DU CAHIER

Les rails sont-ils plus facilement utilisables que les rayures Seyes ?

Mon enfant n’arrive pas à écrire entre les lignes. Ne vaudrait-il pas mieux lui acheter un cahier avec un rail pour les petites lettres et un trait pour les grandes lettres plutôt que les réglures traditionnelles ? Les réglures traditionnelles, dites rayures Seyes, ont l’avantage de dissocier clairement la dimension des lettres : les petites lettres (a, e, i etc.) dans le 1er interligne, t et d jusqu’en haut du 2ème ou débordant un peu dans le 3ème, au choix, les lettres à grandes boucles (l, b etc.) jusqu’en haut du 3ème. Sous la ligne p et q vont jusqu’en bas du 2ème interligne ou un peu plus bas, au choix, les autres lettres descendent jusqu’au 3ème interligne. Si on utilise seulement un rail et un trait au-dessus, alors l’enfant n’a plus de repères pour arrêter les lettres t et d, il les monte comme les l, b, h etc. ou ls arrête au hasard. De plus, les rails sont souvent très écartés. Ils obligent donc à tracer des lettres de grande taille ; certains enfant peuvent avoir du mal à déplier leurs doigts pour aller jusqu’en haut. Cela risque de les inciter à écrire d’un mouvement de l’épaule au lieu d’un mouvement des doigts ce qui, à la longue, sera fatiguant.