L’observation m’a montré que l’écriture fonctionne selon deux unités : une qui va de la gauche vers la droite “en passant par en bas” (1ère unité), l’autre qui va de la gauche vers la droite “en passant par en haut” (2ème unité).
La 1ère unité a pour forme de base la boucle. Avec une boucle on forme la lettre e et, en étirant les doigts vers le haut, on forme la lettre l,
En étrécissant le geste de la boucle on obtient une 1ère dérivée : l’étrécie. Avec une étrécie surmontée d’un point on forme la lettre i. Avec deux étrécies liées on forme la lettre u.
Si au lieu de commencer la 1ère unité en bas à gauche on la commence en haut à droite et qu’on la referme on obtient un rond. Le rond est la 2ème dérivée de la boucle. On lui ajoutant une attaque de grande boucle on obtient la lettre o.
Si on referme le o par une étrécie on forme la lettre a.
En conclusion, en apprenant à l’enfant à faire la boucle et ses dérivées on lui apprend les cinq voyelles e, i, u, o, a.
Comme avec le même geste étiré vers le haut on forme la lettre l pour la boucle, la lettre t avec adjonction d’une barre pour l’étrécie et la lettre d lorsque l’étrécie ferme un rond, on peut facilement en rapidement donner à l’enfant les moyens d’écrire, c’est à dire de produire de l’écrit qui fasse sens puisque la présence des voyelles donne accès au son, média entre l’écrit et la conscience du sens qu’il véhicule.
8 février 2012