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À propos de Danièle Dumont

Cet auteur n'a pas encore renseigné de détails.
Jusqu'à présent Danièle Dumont a créé 266 entrées de blog.

Le problème des écrans

J’ai consacré sur ce site différents articles aux aléas et avatars de la tenue et du maniement du crayon.

La question de la tonicité de l’index  ayant émergé de nouveau, je me rends compte que je n’ai pas mis sur ce site de lien vers le billet que le Huffpost m’a demandé sur le sujet il y a quelques temps au sujet de la question de l’usage des écrans et claviers. Voilà donc qui est réparé. ci-dessous.

https://www.huffingtonpost.fr/author/daniele-dumont/

J’en avais déjà dit quelques mots lors d’une interview de Margaux Duguet, journaliste à FranceTV quelque jours plus tôt sur le même sujet. J’y soulignais non seulement le problème de l’hyperlaxité du pouce – qui ne se fixe pas dans la position pliée -, et de l’index qui n’arrive plus à bloquer le crayon, mais aussi le fait que produire une lettre en tapant sur des touches est un geste unique tandis que l’écrire de sa main impose une anticipation pour la lier à son environnement. Par exemple le b de bol et de bel ne sont pas identiques ; le l de ces deux mêmes mots ne sont pas identiques non plus.

Cette anticipation nécessite une “gymnastique neuronale” qui ne peut être que bénéfique au fonctionnement du cerveau.

 

 

Par |2020-03-20T17:56:33+01:0027 avril 2018|0 commentaire

Écriture manuscrite/écriture numérique

La question du numérique revient régulièrement. On en loue les avantages. On en dénonce les effets… les méfaits ?
Examinons le tout avec sérénité. Pour autant ne nous voilons pas la face : si le numérique représente une avancée technique considérable à laquelle il serait dommageable de renoncer, son usage non réfléchi représente un danger réel à bien des égards à commencer par l’usage précoce des claviers.

Démonstration en deux PDF :

!Les risques du tout numerique

!Impact socio-economique du tout numerique

 

Par |2020-03-20T17:57:19+01:0028 février 2018|0 commentaire

Il y a 10 ans – Synthèse d’une formation des formateurs de l’Éducation Nationale (Inspecteurs, Conseillers pédagogiques, Maître formateurs)

Pour ceux qui se demanderaient ce qui a changé ces dernières années dans ma méthode d’enseignement de l’écriture, voici la synthèse d’une formation que j’ai donnée il y a 10 ans déjà à Chalon-en-Champagne.

On y verra que tout y était. Le changement, ou plutôt l’évolution, réside dans l’approfondissement de la structuration de la forme des lettres avec une définition affinée des formes de base (qui se réduisent à deux) et une précision des phénomènes de dérivation qui permettent de comprendre comment on passe de deux formes de base à sept formes (suite…)

Par |2021-11-26T15:20:32+01:008 février 2018|2 Commentaires

LES CONFÉRENCES ET FORMATIONS EN 2018

AVERTISSEMENT PRÉALABLE 

Je vois fleurir les annonces “formation au geste d’écriture”.

Je rappelle que je n’ai formé actuellement qu’un petit nombre de personnes pour être formateur en enseignement du geste d’écriture ou de la pédagogie méthode Dumont en général . 

Ces personnes figurent sur la liste des rééducateurs en écriture. Leur site se reconnait au logo  “Bien écrire, méthode Dumont” (voir en marge de gauche) dont je leur autorise explicitement l’usage.

Toute personne qui prétendrait former des enseignants,  des parents ou toute autre personne à la méthode Dumont et dont le nom ne figurerait pas sur cette liste le ferait abusivement. La méthode Dumont ne saurait en effet être enseignée à ce niveau par quiconque ne la possède pas. Pour la quasi totalité, les formateurs  méthode Dumont sont enseignants.  Ils sont rééducateurs en écriture et ont suivi  une formation spécifique pour former eux-même les enseignants à l’enseignement du geste d’écriture.

Pas moins de 13 conférences m’ont fait sillonner la France au premier trimestre de cette année 2018. S’y sont ajoutées des journées de formation. C’est, à ce jour, environ 400 conférences ou formations que j’ai eu le plaisir d’assurer pour vous.

Quelques enseignants de circonscriptions alentours viennent parfois assister aux conférences. J’en suis honorée et ravie. Ces dernières années vous en avez trouvé l’annonce sur mon  site quelques temps à l’avance.

Fin 2017 il s’est passé quelque chose : Une conférence avait été prévue pour une centaine d’enseignants, nombre réduit par rapport au public moyen que j’ai le plaisir de rencontrer.  C’était dans une belle et grande salle de 300 places. Surprise !  La salle était presque pleine !  Ils étaient environ 250 à s’être déplacés.  Que se serait-il passé si la salle n’avait pu accueillir que les 100 qui devaient émarger ?

Les 150 de plus étaient vraiment “en plus”.  Et ce n’était même pas des inscrits de dernière heure comme ce fut le cas en Belgique il y a bien longtemps où, arrivée sur les lieux, je me retrouve dans un amphithéâtre alors qu’on m’avait annoncé une salle plate de dimension moyenne : c’est qu’il y avait eu le double d’inscrits qu’il n’en avait été prévus !

En conséquence, pour éviter ce problème de surnombre qui croise celui des mesures de sécurité, le lieu précis mes conférences pour l’Éducation nationale n’est plus annoncé à l’avance et il faut passer par la circonscription concernée pour savoir si l’on peut être présent sans avoir été convoqué.

Le planning de mes conférences figure ici avec le planning des formations à ma méthode assurées par les personnes que j’ai validées .

Pour des raisons de commodité, il est présenté par semestres de l’année civile plutôt que par trimestres scolaires .  Il est actuellement en cours d’élaboration.  Le détail de chaque formation est consultable là.

Pour finir cet article, je voudrais partager avec vous le bonheur que j’ai eu à lire ce message : 

Quelle magnifique conférence vous avez tenue ce soir sur Six fours. En 15 ans d’enseignements je n’ai jamais eu la chance de rencontrer une personne aussi intéressante. Vous avez donné et transmis votre savoir. Et je n’ai qu’une seule envie à mon tour de donner et de transmettre à mes élèves de toutes les choses que j’ai découvertes ce soir . 
 » Écrire, c’est une manière de vivre.  » comme le disait si bien Gustave Flaubert. J’ai eu ce soir l’impression que l’écriture c’est votre manière de vivre. Je vous souhaite une belle route à travers la France où plein d’autres enseignants auront la chance de vous rencontrer. Mille mercis Sandra

Merci Sandra !

Pour un aperçu des conférences c’est ici

 

Par |2020-03-20T17:57:43+01:006 février 2018|0 commentaire

Les consonnes en fin de mot et leur incidence sur la question de l’écoute des phonèmes.

Au cours d’une conversation ce week-end, la question de l’écoute de la consonne a été de nouveau soulevée. Elle est ressortie ces derniers jours au cours d’un autre échange.  Plus précisément c’est la production de la consonne de fin de mot qui s’est trouvée questionnée.

Je ne reprends pas ici ce que j’ai écrit au sujet des consonnes en général.

Je redis juste que, à mon avis, on crée plus de difficultés  qu’on n’en lève en s’appliquant à faire croire à l’enfant qu’il doit entendre des bruits qu’on appelle à tort des sons. Et on dit “pe” avec un souffle pour le e pour tenter de leur faire entendre le “son” de la lettre p.

Selon la définition que je donne au mot consonne (cf. http://legestedecriture.fr/voyelles-consonnes-et-reflexion-sur-la-terminologie/) une consonne est occlusive par définition. Les définitions sont comme les faits, elles sont têtues : le bruit de l’occlusive est le bruit provoqué par l’ouverture des organes phonatoires nécessaire pour laisser passer l’air. Ce passage provoque un son (une voyelle ou une solsonne) dépendant de l’organisation de la cavité buccale à ce moment-là.

Avant l’ouverture l’air ne passe pas.

À l’ouverture il passe.

Quand il passe, il provoque deux effets à la fois : l’émission du bruit de l’ouverture, l’émission du son qui sort. Le bruit d’ouverture, c’est la consonne. Le son qui sort, c’est la voyelle ou la solsonne.

Donc il n’y a un bruit d’ouverture que lorsqu’il y a un son qui sort. Autrement dit pour que les occlusives soient prononcées on est bien obligé de laisser sortir l’air ; bruit et son (ex. ta) ou bruit et solsonne (ex. ts) sont donc indissociables pour rendre le bruit audible.

Ce qui gêne les jeunes enfants c’est qu’on s’applique à leur dire que lorsqu’ils voient p ils doivent entendre pe et qu’on est persuadé qu’on leur dit cela en prononçant le p seul.
Or prononcer le p seul est impossible puisqu’une voyelle ou une solsonne, fut-elle e ou fut-elle une voyelle ou une solsonne qui n’existe pas dans notre langue, est physiologiquement associée à la consonne. Comme tout le monde, lorsqu’ils voient la lettre p dans un mot ils entendent, pe, pa, pu, pin… ps, pf … mais pas p.  Idem à la fin, ou rien selon moi.

Sauf exercice particulier, lorsqu’on écrit, on ne nomme pas les lettres, on produit du sens, on écrit ce que l’on pense, ce que l’on a dans l’esprit. Pour que la relation graphophonologique soit mise en évidence, on oralise sa production au fur et à mesure .

J’en reviens aux consonnes.
Au milieu d’une phrase une consonne (occlusive par définition) qui termine un mot est associée à la première lettre du mot suivant. Et cela quelle que que soit cette lettre : un sac à main / un sac de pommes de terre. Dans le 2ème exemple (2ème mot commençant par une consonne) pour libérer l’air il faut lever une double fermeture, celle du c et celle de d. Les deux déblocages de l’air s’associent à la lettre qui suit et cela donne “cde” (sac de).

Mais, me rétorque-t-on, si c’est le dernier mot de la phrase qui se termine par une occlusive, il faut bien prononcer la consonne en faisant uniquement son bruit. Ex.  j’ai perdu mon sac.

Analysons donc la situation :

  • Dans certaines régions le mot termine sur la consonne, c’est-à-dire théoriquement par un bruit, donc par définition par quelque chose que l’on n’entend pas (ce qui a pour effet de raccourcir la voyelle précédente, elle s’en trouve happée par la fermeture de la consonne). Les organes phonatoires “se mettent en mode fermeture” et on n’entend rien. Si on arrête juste sur le c on sent bien la fermeture au fond de la gorge “sac”.  (cf. ma dictée http://legestedecriture.fr/et-pourtant-ca-marche/).
  • Dans d’autres régions, la consonne se complète clairement d’un e : dans le midi on dit “j’ai perdu mon sake” en insistant sur “ke”.
  • Dans d’autres régions encore, on ajoute cette voyelle de façon tellement discrète que l’on est persuadé ne pas l’ajouter. Pourtant elle y est. C’est ce qui se passe dans les écoles…. Dites “sac”. Si vous faites entendre le c, alors vous faites obligatoirement entendre une sorte de e derrière. Cela n’a rien à voir avec le nom de la lettre, mais vous ne faites pas “uniquement son bruit”.

On peut comprendre aussi en prononçant à la suite : saccade, sac de pommes de terre, sac  puis en recommençant en faisant suivre de “a” le mot “sac” prononcé comme d’habitude.  (On peut faire la même chose avec le mot iPad).  On entendra que la réalisation de c dans saccade, et dans sac de pommes de terre est la même. C’est le bruit qui précède l’émission de a.

Selon moi, dans “C‘est mon sac” soit le c ne s’entend pas, soit son bruit s’entend accompagné d’un son plus ou moins long. Le fait que la production du bruit soit une sorte d’explosion ne change rien au fait que l’air expulsé produit un son. C’est comme faire sauter un barrage. On ne peut pas le faire sauter sans libérer l’eau : il n’y a pas d’abord le barrage qui saute ensuite l’eau qui déferle. L’eau déferle au moment même où le barrage saute.

En disant “C’est mon sac. Ah mais je le veux !” on constatera, en le disant de plus en plus vite puis de plus en plus lentement, que soit on complète le c ,soit on le lie au a qui suit, soit, lorsqu’on prononce plus lentement, on ne l’entend pas .

On retrouve cette question de prononciation dans diverses langues. Par exemple, selon les régions d’Espagne le d final s’entend, s’entend très peu ou ne se prononce pas du tout (par ex. dans Madrid prononcé “Madri”, Salud ! prononcé “Salu” … )

Par |2020-03-23T10:40:55+01:0014 janvier 2018|0 commentaire

écrire en français, écrire en arabe

Bien que cursives l’une et l’autre, l’écriture française et l’écriture arabe utlisent des formes différentes et un sens de déroulement différent.
Selon le contexte de l’apprentissage, on peut se demander par laquelle commencer.
Voici quelques observations et réflexions sur le sujet formalisées il y a une dizaine d’années après mon intervention pour des écoles de Tunisie.

ecriture-latine_ecriture-arabe

Par |2020-03-23T10:41:57+01:0010 novembre 2017|0 commentaire

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