Outre la parenthèse pour visiter la formation des lettres avec vos plus grands, je vous ai laissé-s hier en train de montrer à Tom comment il peut améliorer sa technique pour jouer au ping-pong des bouchons. Au fil des billets nous reviendrons aux activités familiales de la journée.
Il fait nuit. Il va falloir penser à aller se coucher. Un dernier jeu après la toilette du soir : les ombres chinoises. Tout le monde connait. Je ne vous explique donc pas la technique
Tom, papa et maman sont installés pour jouer. Ils sont trois. Il y aura donc trois personnages : le lapin, l’oiseau et le loup.

Les ombres chinoises – Extrait du cahier 1 maternelle – Latéralité et tenue de crayon Editions Hatier.

Le petit lapin, c’est Tom. L’oiseau, c’est maman. Le loup, c’est papa. Ou l’inverse. En tout cas, le petit lapin c’est Tom.

Voici donc comment faire – grâce aux dessins de la page 12 du Cahier d’écriture n°1 Latéralité et tenue de crayon, que j’ai fait aux éditions Hatier (il s’agit d’une nouvelle édition du cahier qui sort maintenant). Ici ils sont déplacés les uns par rapport aux autres pour montrer les correspondances.

Pour jouer au ping-pong des bouchons, Tom coinçait son majeur contre son pouce (voir billets précédents). Pour faire l’ombre chinoise du lapin, il décoince son majeur, fait glisser son pouce en remontant le long du majeur et vient caller l’extrémité de son pouce contre la dernière phalange du majeur. Le jeu peut commencer. Voici un scénario possible. Vous pouvez en inventer d’autres. Un conseil évitez que le loup soit méchant sinon votre enfant risque de faire des cauchemars. Le petit lapin se promène dans la forêt. Il arrive dans une clairière. Là il voit un oiseau qui n’arrive pas à s’envoler. Il bat des ailes.

– Que t’arrive-t-il ? dit le lapin à l’oiseau

– Je me suis coincé la patte dans des herbes. Impossible de me dégager, dit l‘oiseau en battant des ailes.

– Je vais t’aider, dit le lapin

Le lapin attrape la touffe d’herbe avec ses dents. Il tire dessus mais il ne tire pas assez fort pour l’arracher.
– Ne t’inquiète pas, nous allons y arriver dit le lapin.

Tout à coup une grosse ombre les recouvre. C’est le loup. Le lapin lâche la touffe d’herbe. L’oiseau arrête de battre des ailes.  Le loup s’approche.

– Que faites-vous ? dit le loup.

– L’oiseau s’est coincé la patte dans l’herbe, bredouille le lapin.

– Laissez-moi faire ! dit le loup.

Il s’approche tout près de l’oiseau, ouvre tout grand sa gueule… et il attrape la touffe d’herbe. Il tire fort et l’herbe cède libérant l’oiseau.

– Merci dit l’oiseau en se retournant. Mais voila que le loup est reparti bien vite. C’est vrai qu’il est si peureux !

Voilà l’histoire – une histoire – que vous pouvez mimer en faisant les ombres chinoises avec votre enfant.

Demain nous poursuivrons avec la façon de prendre le crayon. Cela n’empêche pas de refaire chaque jour ce que je vous ai déjà montré car pour apprendre il faut beaucoup s’entraîner.

(Un plus  : si les contes sur le loup vous intéressent, vous pourrez utiliser bientôt le cahier Le loup pour que votre enfant travaille les diverses compétences nécessaires à l’apprentissage de l’écriture 

Cahier Le loup Différenciation et transversalité
– Editions Hatier

)