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Du nouveau pour l’école en 2012 – Vers la refondation de l’école

  • Mai 2012, affirmation de la nécessité de donner  priorité à l’école.

“L’Ecole a besoin de réformes. Elle attend aussi de la considération de la Nation et du soutien de l’Etat. Mais elle doit aussi être assurée de ses ressources. On ne peut enseigner correctement sans un encadrement suffisant de nos enfants. C’est la raison de mon engagement à recruter 60 000 personnels sur la durée de mon mandat.

Le 1er août 1879, comme ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, Jules FERRY soulignait la nécessité d’une bonne formation de ceux qui sont appelés à dispenser l’enseignement : « Car savoir est une chose, enseigner ce qu’on sait est une chose bien plus difficile. On peut être un bachelier très éminent et cependant être un très mauvais maître d’école. Cette nécessité d’une préparation toute professionnelle est manifeste pour ces délicates fonctions ».

Comment a-t-on pu renier cette déclaration de bon sens ?

Voilà pourquoi je rétablirai la formation professionnelle des enseignants.

Pour honorer ses missions, je sais pouvoir compter sur le dévouement, le courage, des personnels de l’Éducation nationale. C’est vers eux que je me tourne, c’est à eux que j’adresse mes premiers mots en tant que président de la République.”

François Hollande, extrait du discours du 15 mai 2012 en hommage à Jules Ferry, fondateur de l’école laïque et gratuite.

“Nous voulons réaffirmer ce qui est notre grande priorité, c’est-à-dire l’école maternelle et élémentaire”

“Les difficultés se forgent dès les premières années et il faut que l’on fasse un effort tout particulier sur les premiers niveaux, comme l’a demandé le président de la République”

Vincent Peillon en visite dans une école maternelle et élémentaire, à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) le 21 mai 2012.

 

«La mission que m’a confiée le président de la République, c’est de faire que le niveau de nos élèves s’améliore, que notre jeunesse ait une chance.»

Vincent Peillon interrogé sur RTL le mardi 22 mai.

  •  Les premières dispositions

Le ministre de l’éducation nationale a présenté, avec la ministre des affaires sociales et de la santé, une communication relative aux mesures du changement pour la rentrée scolaire 2012 et à la revalorisation de l’allocation de rentrée scolaire.

 

Par |2020-11-23T16:48:36+01:007 juin 2012|0 commentaire

LES GAUCHERS

Quelques questions récurrentes au sujet des gauchers.

Mes jumeaux sont gauchers, l’un d’eux écrit bien, pas l’autre.
– Il est fort possible que celui qui écrit mal ne soit pas gaucher, même si ce sont de vrais jumeaux. Il utiliserait sa main gauche pour faire comme son jumeau.
Utiliser sa main gauche pour écrire ne signifie pas que l’on soit gaucher. On peut utiliser sa main gauche par mimétisme ou identification.

Pour écrire, mon enfant hésite entre la main gauche et la main droite. Il  tape dans un ballon du pied gauche. Dois-je l’inciter à écrire de la main gauche ?
– Non. Il faut vérifier sa latéralité de la main. La latéralité ppeut être croisée : on peut être gaucher du pied et droitier de la main ou inversement. Même chose pour l’œil. Même chose pour l’oreille.

Mon enfant est gaucher, il tourne son poignet en crochet pour écrire et se plaint d’avoir mal ? On dit pourtant que c’est une position normale pour les gauchers.
– C’est une position fréquente, mais pas « normale ». La position de la main en crosse crée des tensions  inutiles. S’il incline sa feuille vers la droite, s’il l’avance sur la table et s’il tient son crayon correctement, le gaucher voit ce qu’il écrit. Il n’a pas alors à fatiguer inutilement ses muscles en les tendant pour placer sa main au-dessus de sa ligne d’écriture.

Mon enfant a été testé pour sa latéralité : il est droitier mais il écrit de la main gauche. Il a 10 ans. N’est-il pas trop tard pour qu’il apprenne à écrire de la main droite ?
– L’écriture est commandée par le cerveau. Il ne s’agira donc pas d’un
réapprentissage total de l’écriture. Il s’agira juste de lui apprendre à faire bouger ses doigts et à déplacer son bras pour écrire avec souplesse.
C’est l’affaire de 5 à 6 séances de rééducation maximum

Par |2020-11-18T10:49:11+01:004 juin 2012|0 commentaire

L’héritage de Heiss

L’héritage de Heiss

Professeur de philosophie et de psychologie, directeur de l’Institut de psychologie cognitive de Fribourg, Robert Heiss (1903-1971) a développé une méthode d’observation de l’écriture fondée sur ses trois composantes : la forme, l’espace et le mouvement. À sa suite, a été véhiculée l’idée que l’écriture est le produit d’un mouvement qui utilise l’espace pour créer des formes.

Ma pratique de la rééducation m’a conduite à réfléchir sur l’interaction de ces trois composantes et sur son implication concrète dans l’acte d’écriture. L’idée s’est imposée à moi que la compréhension de cette interaction devait permettre de comprendre comment l’écriture se met en place, quelles compétences convergent pour qu’elle remplisse ses fonctions d’outil de communication qui imposent lisibilité et rapidité.

La réflexion que j’ai menée sur les propositions de Heiss – qui, à ma connaissance, ne les avait jamais utilisées à des fins de rééducation ni de pédagogie – m’a montré que la compréhension de ce que devait être une méthode de rééducation graphique aboutie devait obligatoirement passer par une réflexion sur l’apprentissage de l’écriture.

Si, donc, une démarche première m’a conduite de la rééducation de l’écriture à son enseignement, c’est bien l’approfondissement d’une réflexion sur l’apprentissage de l’écriture qui a, au final, éclairé ma méthode de rééducation graphique.

Par |2020-11-23T16:48:24+01:0014 mai 2012|0 commentaire

Circulaire de rentrée 2012 – prévention de l’échec scolaire en grande section maternelle

En 2006, le chercheur Roland Goigoux, professeur en sciences de l’éducation à l’Université de Clermont-Ferrand, avait été exclu de la formation des Inspecteurs pour pensée non conforme aux nouvelles instructions en vigueur http://forums.france2.fr/france2/education/roland-goigoux-etat-sujet_2985_1.htm

En 2008, interviewé par le Café Pédagogique, il avait livré son avis sur les nouveaux « nouveaux programmes»: http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2008/programmes_goigoux.aspx
Il nous livre aujourd’hui son avis sur la circulaire de rentrée 2012 relative à la prévention de l’échec scolaire en grande section maternelle : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/04/19042012_RGoigoux.aspx
J’en profite pour rappeler les sept points clés qu’il définit comme indispensables à une pédagogie efficace (http://classedu.free.fr/spip.php?article194)

1- exercer : il s’agit de donner un temps supplémentaire pour systématiser, automatiser, s’entraîner.
2- réviser : cela permet de faire le point, de revenir sur ce qu’on a fait, de synthétiser, et même de préparer une évaluation commune.
3- soutenir : le soutien passe par l’observation du travail de l’élève sur les tâches ordinaires pour étayer leur réalisation. On peut verbaliser les objectifs, les contenus et les procédures. Cette méta-action permet de lever les malentendus sur ce qu’on est en train d’apprendre.
  4- préparer : le travail d’anticipation peut permettre de réunir les conditions de la compréhension de la future séance collective (différenciation en amont). L’objectif est de réduire, pour les élèves en difficulté, la part d’inconnu et de permettre de diminuer le déficit attentionnel et le déficit de compréhension. Exemple de travail préparatoire à la lecture : travailler en amont l’identification des mots en précisant le but de cette tâche aux élèves.
  5- revenir en arrière : l’aide peut permettre de reprendre les bases, de combler les lacunes.
6- composer : l’aide permet d’enseigner des compétences requises mais non enseignées comme des procédures et stratégies, transversales ou spécifiques.
7- faire autrement : pour certains enfants, on peut enseigner la même chose, autrement ou le faire faire par quelqu’un d’autre.

J’en profite aussi pour rappeler les cinq points clés qui, selon moi, vont de pair avec un enseignement réussi du geste d’écriture :

–          N’exiger de l’enfant que ce qu’il lui est possible de réussir (autrement dit, dans le cadre de ses possibilités, le préparer à réussir ce qu’on va lui faire faire)

–          Utiliser tout ce qu’il sait faire

–          Travailler dans la transversalité

–          Ne jamais brûler les étapes

–          Maintenir la motivation de l’enfant

 

 

 

Par |2020-11-18T10:49:18+01:0014 mai 2012|0 commentaire

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