A l’occasion de son congrès annuel, cette année 2015 sur le thème de numérique, la Mission laïque française m’a demandé une conférence sur la nécessité et l’intimité de l’écriture manuscrite.

Cette nécessité ressentie par la MLF, qui met en place des classes trilingues depuis quelques années, de faire le point sur l’écriture manuscrite dans notre monde du numérique n’est pas une interrogation de circonstance appelée par le thème du congrès . Elle correspond à une interrogation de fond qui permet de prendre la mesure de ce que nous perdrions si, d’aventure,  la décision d’abandonner l’écriture manuscrite se généralisait : nous y perdrions certes certaines habiletés mais nous y perdrions en même temps ce qui donne à l’homme sa véritable dimension humaine, ce à quoi il ne pourrait plus, dès lors, prétendre pleinement : sa liberté.

J’avais déjà mené cette réflexion dans le cadre de l’introduction de ma thèse de doctorat sur le système d’écriture des lettres cursives latines ;  je l’ai conduite ici sur deux axes que je vous laisse découvrir en suivant les liens.